Enzo Paleni enchaîne les fugues
Décidément, Enzo Paleni est en jambes en ce tout début de saison. Déjà échappé lors du Grand Prix de Marseille-La Marseillaise pour sa première course de l’année - il avait d’ailleurs terminé dans le Top 10 à la faveur de ce coup d’avance pris en début de course (voir classement) -, le coureur de la Groupama-FDJ (qui vient de passer de la Conti à la WorldTeam cet hiver) a remis le couvert ce jeudi, lors de la troisième étape de l’Etoile de Bessèges. “On est sortis à six - puis sept - dès le début. Derrière, les équipes ne nous ont pas laissé beaucoup de marge, ça tournait autour de 2’30” à trois minutes”, rappelle-t-il auprès de DirectVelo, au moment de revenir sur cette journée.
“À 60 kilomètres de l’arrivée, on a vraiment accéléré. La moitié des coureurs du groupe était dans le dur, on n’était pas nombreux à pouvoir rouler mais on a fait notre maximum”. Une fois dans la partie décisive de l’étape, seuls Thomas Champion, Dries De Bondt et Kenny Molly accompagnaient encore Enzo Paleni. “On savait que ça allait être compliqué. C’est dommage que le peloton ne nous ait pas laissé un peu plus de temps. Mais j’ai fait le maximum pour aller le plus loin possible”, promet celui qui a finalement vu son coéquipier Samuel Watson décrocher la 3e place de l’étape au sprint (voir classement). “C’est bien, c’est de bon augure pour la suite”.
« ON VA TOUS SE POUSSER VERS LE HAUT »
En ce tout début de saison, les anciens de la Conti prouvent (déjà) qu’ils ont pleinement leur place chez les grands. “On est huit de la Conti à être passés dans la WorldTeam. L’équipe est très forte. On confirme les attentes qu’il y avait autour de nous. C’est sympa car ça va booster les plus grands. Ils voient que ce sont les plus jeunes qui se montrent le plus pour l’instant, sourit Enzo Paleni avec malice. On va tous se pousser vers le haut”.
Comme Lenny Martinez ou Samuel Watson, Enzo Paleni assure ne pas être surpris de se retrouver dans le coup pour ses premiers coups de pédale de l’année en compétition. Et pour ses débuts à ce niveau. “Je me suis préparé pour, même si on ne sait jamais comment ça va réellement se passer et que l’on est toujours un peu dans le flou. J’ai vu à La Marseillaise que j’étais plutôt pas mal. On verra par la suite pour essayer de chercher des résultats”. D’abord là pour “découvrir”, il admet qu’il aura sans doute tout de même sa carte à jouer sur des manches de Coupe de France, par exemple. “L’équipe aura plus d’attentes vis-à-vis de nous au niveau des résultats sur ces courses-là. Il va falloir être prêt”. Et malgré sa chute, jeudi, lors de la deuxième étape, et des bandages importants au niveau de la jambe gauche et du coude droit, il a prouvé lors de cette étape autour de Bessèges qu’il était bel et bien dans l’allure.