Nicolas Breuillard veut être performant d’entrée de jeu. “Je veux marcher en début de saison sur les grosses courses. C'est important de montrer tout de suite que je suis là”, estime-t-il au micro de DirectVelo. Alors samedi, il était dans la bonne échappée des Boucles de l’Essor, manche d’ouverture de l’Essor Basque. Mais le Champion de France Espoirs a été le premier distancé du groupe de tête. “Le Vendée U était en surnombre et, étant le seul de l'équipe, j'ai dû faire beaucoup de boulot. Je ne me suis pas bien alimenté et j'ai fait une hypoglycémie, tout simplement. D'un coup, tout m'a lâché, c'est comme ça. On apprend toujours de ses erreurs. Il faut que j'apprenne à me calmer, à plus réfléchir et à m'alimenter. Mais j'ai été présent et c'est de bon augure”.

Le coureur de l’AVC Aix-en-Provence est un coureur “qui marche en se fixant des objectifs”. Il est venu sur l'Essor Basque pour se mettre en jambes. “Sur mes objectifs, je compte mes coups de pédale mais sur les autres courses, je ne compte pas mes efforts. J’étais là pour me faire mal aux jambes”. Avec en tête la manche de Coupe de France à Puyricard où les Aixois seront à domicile le 18 février prochain.

SUIVI PAR COFIDIS

À bientôt 23 ans, Nicolas Breuillard sait qu’il devra briller sur les rendez-vous majeurs du calendrier amateur pour franchir le Rubicon. Après son titre à Saint-Martin-de-Landelles en août dernier, il a longtemps espéré passer à l’étage supérieur dès cet hiver. Faute de contrat, il reconnaît avoir connu une période compliquée. “J'ai eu des touches concrètes, j'étais convaincu que ça allait le faire. C’est que ça ne devait pas se passer… Il doit me rester des choses à prouver chez les amateurs. Je le comprends et je suis motivé pour prouver que j'ai ma place au niveau au-dessus”.

L’Azuréen est suivi de près par l’équipe Cofidis. Le coureur désormais entraîné par Samuel Bellenoue a pris part à un stage avec la WorldTeam nordiste en décembre dernier. “C'est agréable d'être suivi par une telle équipe. Ils m'ont bien fait bosser. C'est le premier hiver où je n'ai pas de soucis, pas de blessures”. De quoi le rendre optimiste. “Je suis peut-être un peu âgé mais je veux montrer que rien n'est fini”.