Jules Brunet-Dunand a tenté le coup

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Jules Brunet-Dunand veut confirmer. Après avoir décroché des résultats intéressants l’été dernier, le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais compte bien passer un nouveau cap en 2023 et il aurait pu réaliser un gros coup dès ce mardi, sur les Boucles du Haut-Var, en sortant seul dans le final de la quatrième manche, qui se terminait à Régusse. “J’ai tenté ma chance dans les cinq derniers kilomètres, sur la bascule. J’y suis allé seul et j’ai vu que ça ne suivait pas derrière, alors j’ai tout mis”. Malgré les jambes qui brûlent après une course disputée tambours battants sur un parcours vallonné, le « Loup » résiste au maigre peloton d’une trentaine d’unités pendant trois kilomètres. “Il m’a manqué deux bornes. L’arrivée était en faux-plat montant, ce n’était donc pas à mon avantage. Mais j’ai tout donné pour ne pas avoir de regrets”. 

Il voit finalement la 4e place de son coéquipier Lucas Avadanian, au sprint, comme “une petite récompense” pour un groupe qui “tourne autour pour le moment tout en prenant de bons automatismes pour la suite”. Après “un bon hiver”, l’ancien gymnaste de haut niveau (lire ici) sent que “la forme se peaufine de jour en jour”. Ne reste ainsi plus que l’essentiel, mais également le plus difficile : “qu’un gars du groupe mette la balle au fond pour pleinement lancer l’équipe dans une bonne dynamique”.

TRAVAILLER LE PLACEMENT ET L'EXPLOSIVITÉ

Sur ces Boucles du Haut-Var, les quatre manches en ligne ont toutes été “difficiles à lire” jusqu’à présent, avec - à chaque fois - une bataille entre les attaquants et ce qu’il reste du peloton jusque dans les tout derniers kilomètres. “Ça bouge dans tous les sens, plein de scénarios sont envisageables chaque jour, alors il vaut mieux essayer de placer des mecs dans les échappées pour avoir un coup d’avance, en faisant de notre mieux”.

Au-delà de ces Boucles du Haut-Var, l'athlète de 20 ans espère “gagner une belle course” cette saison. “J’ai besoin de mieux sentir la course. Pour l’instant, je suis contraint de compenser par l’aspect purement physique. Je dois mieux me placer pour faire moins d’efforts avant les moments clefs”, analyse celui qui compte également “travailler l’explosivité”. À l’aise sur les parcours durs, “quand ça se joue à l’endurance”, Jules Brunet-Dunand espère briller sur les manches de Coupe de France et les deux Championnats de France, Espoirs (18e l’an passé) et Élites.



Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Jules BRUNET DUNAND