Après un début de saison en Espagne puis dans le sud de la France, Samuel Leroux se trouve dans une semaine de courses qui lui correspondent bien davantage. “On est dans un bloc de courses pour moi”, reconnaît-il au micro de DirectVelo. Ce mardi, il était engagé au Samyn (1.1). En début de course, il a tenté de prendre place dans l’échappée de l’épreuve wallonne. “J'y ai laissé pas mal de cartouches, j’en ai trop fait”. Ce qui ne l’a pas empêché d’être encore présent dans le final même s’il n’était pas le plus à l’aise pour frotter. “C’est une course qui se fait au courage, j’aime bien quand c’est dur comme ça. Le problème, c’est que j’ai du mal pour frotter alors je fais beaucoup d’efforts. Dans le final, je suis plus à l’aise car il y a moins de monde”. Il a tenté de sortir à deux tours de l’arrivée, en vain. “J’avais des sensations correctes mais pas folles non plus. Je me suis ensuite battu pour m’accrocher”.

Dans les derniers kilomètres, le coureur de 28 ans a bouché un trou et a été le dernier coureur à rentrer. Samuel Leroux termine dans les dernières positions du groupe de tête, aux portes du Top 20 (voir classement). “Le principal est d’être dans le bon groupe, celui qui arrive pour la gagne. C’est bien pour une équipe Conti. Il ne restait plus beaucoup de mecs de Conti”, apprécie-t-il dans un contexte compliqué pour son équipe (lire ici). 

Ce week-end, les équipes de troisième division feront face à une concurrence moins importante lors du Tour des 100 Communes et du Grand Prix de Lillers, deux épreuves de Classe 2 disputées dans le Pas-de-Calais. “C’est chez moi, ce sont mes routes d’entraînement. J’ai été reconnaître la course de samedi. Au départ, j’aurai envie de gagner”. Avec ce qu’il a montré ce mardi au Samyn, le dernier vainqueur du Tour d’Eure-et-Loir (2.2) en a les moyens.