Matthew Dinham : « C’est un rêve qui devient réalité »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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C’est légèrement diminué physiquement mais malgré tout avec un large sourire que Matthew Dinham s’est présenté au micro de DirectVelo, le week-end dernier sur la Promenade des Anglais, dans le cadre du final de Paris-Nice. "Ça me rappelle de bons souvenirs", glisse celui qui avait passé la saison 2022 à briller en France. Vainqueur de la Maurienne Classic - ex-Tour de Savoie Mont-Blanc -, il avait aussi brillé sur le Tour de la Mirabelle (5e), le Tour du Pays de Montbéliard (7e), le Tour Alsace (9e), à chaque fois en Classe 2, et enfin au Tour de l'Avenir (11e). Autant dire que l’ancien coureur de la Bridgelane (voir sa fiche DirectVelo) connaissait déjà très bien le territoire hexagonal mais il en a tout de même pris plein la vue, la semaine passée, à l’occasion de la « Course au Soleil ».

“C’est une superbe expérience d’être là avec les gars. On a ramené une grosse équipe pour Romain (Bardet) et le général. Pour ma première année au niveau WorldTour, c’est génial de pouvoir participer à une course comme celle-ci, ça m’apporte beaucoup. Je ne me suis pas senti super bien mais je fais au mieux malgré tout”, lâchait-il samedi matin. Après trois saisons au niveau Continental, le coureur de 22 ans s’est engagé pour trois ans avec le Team DSM. “On est beaucoup d’Australiens à rêver de pouvoir atteindre cet objectif de porter un jour le maillot d’une WorldTeam. C’est mon cas désormais et j’en suis très heureux. C’est énorme, c’est un rêve qui devient réalité”

UN HONNEUR D'ÉVOLUER AU CÔTÉ DE ROMAIN BARDET

Lors de Paris-Nice, Matthew Dinham a donc travaillé pour Romain Bardet, un athlète qu’il a vu terminer sur le podium final du Tour de France alors que lui-même n’était encore que chez les Cadets. “C’est un super mec, qui apporte beaucoup à l’ensemble du groupe. Je l’ai senti dès le premier stage de préparation cet hiver. Il donne beaucoup, il apporte toute son expérience. C’est un honneur d’évoluer à ses côtés”.

Avant de découvrir l’épreuve WorldTour française, « l’Aussie » avait lancé sa saison à la maison, avec son Championnat national, bien sûr, puis la Schwalbe Classic, le Tour Down Under et la Cadel Evans Great Ocean RR. “J’ai déjà eu quelques fois ma chance dès les premières courses de l’année là-bas. J’ai senti que j’avais les moyens de faire de belles choses mais je n’ai pas eu de réussite jusque-là, avec notamment des crevaisons aux pires moments”, regrette celui qui est ensuite arrivé en France pour le week-end des Boucles Drôme-Ardèche. “Peut-être que j’aurai encore quelques opportunités plus tard dans l’année mais pour le moment, je veux surtout apprendre le plus possible et finir de découvrir le coureur que je peux espérer devenir à terme”.

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