Rudy Barbier était venu chez St-Michel-Mavic-Auber 93 "pour les aider à gagner des courses". Ce mercredi, le Picard a débloqué le compteur de l'équipe Continentale en levant les bras à l'arrivée de la 2e étape du Tour de Bretagne. "C'est bien pour l'équipe, ils me font confiance. L'équipe a très bien manœuvré, c'est une victoire collective", tient à souligner le sprinteur auprès de DirectVelo (voir classement).

La veille, à Saint-Pol-de-Léon, le Picard avait fait chou-blanc avec la 8e place. "On s'est loupé hier avec l'équipe mais aujourd'hui on s'est rattrapé. Sans équipe, on ne peut pas gagner de sprint à haut-niveau. J'espère que la saison est lancée". Alors pour cette arrivée à Melgven, Rudy Barbier et ses coéquipiers ont pris les choses en main. "C'était un sprint limpide, on a pris le manche à quatre bornes, je lance de loin, vent de face, car j'étais sûr de mes forces mais ce n'était pas simple", poursuit le vainqueur qui n'a pas été gêné par la chute survenue derrière lui. 

ENVIE DE RETROUVER LE WORLDTOUR

Objectif rempli donc pour le 5e du Tour des 100 Communes (1.2). L'équipe Continentale ne s'était pas cachée derrière une madeleine. "Nous sommes une des meilleures équipes au départ du peloton, on se doit d'être devant". Rudy Barbier avait donné rendez-vous dès le début du Tour de Bretagne. "J'avais coché les deux premières étapes. Pour la suite, j'espère qu'il y aura encore une étape où on pourra mettre en place notre stratégie collective".

L'ancien coureur d'Israel-Premier Tech espère avoir enclenché une spirale qui le mènera vers un retour en première division. "Je ne compte pas faire deux ans à Auber. Je voulais faire un an, prendre du plaisir et retrouver le niveau WorldTour, pourquoi pas, l'an prochain". Après le Tour de Bretagne, les 4 Jours de Dunkerque (2.Pro) seront aussi un rendez-vous important pour décrocher un sésame pour 2024.