Tout s’est déroulé comme espéré pour les Bretons
Habitué à jouer les premiers rôles sur les épreuves chronométrées des jeunes catégories, le comité de Bretagne est resté fidèle à sa réputation, ce dimanche matin, en remportant le Chrono 47, théâtre de la troisième manche de Coupe de France U19. Très solides et capables d’en remettre une couche dans le final, les Bretons ont devancé leurs dauphins de plus de trente secondes sur la ligne d’arrivée (voir classement). “On est super heureux, ça s’est super bien passé, comme on l’avait imaginé au briefing. On avait une équipe super homogène. On a arrêté l’échauffement assez tôt et on a tous eu mal aux jambes sur les premiers kilomètres. Mais on a pu se mettre dedans au fur et à mesure. On était 2e temps à l’intermédiaire et après, on a tout mis”, explique Jean Le Bot pour DirectVelo. Le licencié du Véloce Vannetais s’est écarté en fin de parcours, comme Pierre Choblet, après un dernier relais appuyé. “C’était à moitié prévu. Puis les quatre costauds, nos quatre J1, ont fini à fond les six derniers kilomètres”.
Parmi ces J1, Ivann Ravaleu, coureur du VCP Loudéac. “On venait pour gagner. Sur le papier, on avait l’une des meilleures équipes, avec deux J2 et quatre J1. On est tous de bons rouleurs. Sur la première partie, on ne s’est pas affolés. On a bien tourné sans se mettre en surrégime. On est restés à six assez longtemps, jusque vers le 30e kilomètre. On a perdu deux gars à ce moment-là mais ils avaient déjà fait un gros boulot. Puis on a fait les derniers kilomètres à quatre”, confirme-t-il après coup.
Les Bretons étaient arrivés sur place vendredi, pour une petite sortie histoire de se dégourdir les jambes, avant une reconnaissance du parcours samedi, à la veille de l’événement. “On avait aussi fait un stage chrono sur une journée il y a quelques jours. Notre DS nous a guidés à l’oreillette, il nous disait comment tourner. Tout le monde tournait bien. Quand un coureur était un peu moins bien sur une partie, il pouvait prendre des relais un peu moins longs. Inversément, ceux qui se sentaient très bien pouvaient rester devant plus longtemps. On a bien parlé pendant le chrono, c’est sûrement ce qui nous a aidé à gagner”, analyse Ivann Ravaleu. Le groupe a donc été particulièrement homogène, même si certains ont visiblement épatés leurs collègues. “Franchement, c’est dur de citer un nom en particulier car c’est un effort collectif, mais apparemment, dans les derniers kilomètres, Jules (Vaugrenard) marchait terrible !”, rigole le Costarmoricain pour conclure.