Finlay Pickering veut être « dans le rythme des meilleurs »
Finlay Pickering est en terrain connu sur l’Alpes Isère Tour. L’année dernière, il avait terminé 12e du classement général et garde un souvenir agréable de cette expérience. “J’ai vraiment apprécié la course l’an dernier. J’espère être en meilleure forme cette semaine”, confie-t-il au micro de DirectVelo. C’est donc avec ambition qu’il a pris le départ de Charvieu-Chavagneux ce mercredi. Son objectif est de batailler avec les hommes forts dans les étapes difficiles. “Je veux être présent dans les bosses et dans le rythme des meilleurs comme Lennert Van Eetvelt, Oscar Onley, etc… Je veux leur faire mal aux jambes”, lance le Britannique qui a mal démarré en écopant de 20 secondes de pénalité lors de la première étape, ce mercredi, en raison d'un abri prolongé derrière voiture.
Le coureur de 20 ans aborde la course de Classe 2 tout en confiance et en détente. “Mon début de saison a été vraiment bon. Je me suis bien entraîné, j’ai été régulier. Les jambes reviennent, alors je n’ai pas de pression”, dit le coureur classé 25e du Tour des Alpes, en ProSeries.
« J’AI VRAIMENT APPRÉCIÉ MON SÉJOUR EN FRANCE »
Si sa motivation est la même qu’en 2022, son maillot a changé. Après une année dans la Groupama-FDJ Continental, Finlay Pickering a décidé de rejoindre Trinity Racing. “J’ai vraiment apprécié mon séjour en France. Le staff et les coureurs étaient incroyables. J’adore la France, c’est un très beau pays”. Pourtant, c’est le vainqueur du Tour d’Alsace 2022 qui a décidé de quitter la structure Groupama-FDJ. “Je pense que pour mon avenir, la WorldTeam de Groupama-FDJ n’était peut-être pas l'endroit où je devais aller. J’ai aussi choisi d’aller ailleurs en 2023 car en restant dans la Continental, j’aurais pris la place d’un jeune Français qui ambitionne de courir pour eux. Mais je les remercie de m’avoir donné cette opportunité l’an passé”.
Dans la foulée de l’Alpes Isère Tour, le Britannique souhaite briller au Giro U23. “Je veux le gagner. C’est ambitieux mais ça serait vraiment quelque chose de spécial pour moi de m’imposer là-bas”. Le Tour de l’Avenir est aussi dans un coin de sa tête alors qu’il n’était pas présent dans la sélection britannique l’année dernière. “Bien sûr que j’aimerais être au départ cette fois-ci. Je n’ai pas pu le faire l’an passé mais je n’ai pas de rancœur. Je comprends la politique de la sélection”. Mais avant de penser aux objectifs de l’été, c’est déjà un gros morceau qui attend Finlay Pickering sur l’Alpes Isère Tour ces quatre prochains jours.