Cameron Mason, dans le sillage de Tom Pidcock
Cameron Mason n’est pas passé loin de quelque chose de grand. Dans le sillage de Michael Vanthourenhout, lancé dans la conquête du maillot étoilé, le Britannique n’est pas passé loin de dévorer la roue du Belge (voir classement). Mais il a manqué un tout petit quelque chose pour aller chercher la 1ère place. "À certains moments, je pouvais le voir devant. Je sais que sur cette course, les choses peuvent vite changer. Quand l’écart est de 8-10 secondes, on peut se rapprocher après une erreur. Mais j’étais déjà dans mes limites, peu importe l’écart. Que ce soit 5 ou 50 secondes, je roulais à mon rythme, c’était pareil. C’est vraiment cool", résume celui qui a finalement décroché la médaille d’argent.
Présent ce vendredi au relais mixte, Cameron Mason va donc repartir de Pontchâteau avec deux médailles d’argent. Mais les conditions étaient bien différentes. "Vendredi, c’était un peu trop punchy. À chaque fois que la pluie redoublait, je me disais que c’était bien pour moi que la vitesse baisse de 25 à 20 km/h, ça me convient mieux. Si les montées se passent plus sur la selle, en puissance, c’est mieux". 8e à Maasmechelen, celui qui n’a que 23 ans est en pleine progression. "C’est une progression naturelle. La première année où je suis venu en Belgique, quand j’étais Junior, il y avait beaucoup de choses à améliorer. Je progresse d’année en année, sur mes capacités physiques… Je travaille sur mes points faibles chaque année".
Justement, c’est en Belgique que Cameron Mason évolue, avec Cyclocross Reds, et il y voit forcément des bienfaits pour la discipline. "C’est bien de rejoindre une équipe en Belgique, ça me permet d’augmenter un peu les curseurs avec les stages de l’équipe etc". S’il poursuit son évolution, il pourrait bien prendre la roue d’un certain Tom Pidcock, qu’il connait très bien. "Le fait que Tom Pidcock marche fort me pousse et m’a aidé à avoir cette médaille pour mon pays. Quand j’étais avec lui chez Trintiny, il m’a appris ce que fait un coureur de ce niveau. Maintenant je me débrouille par moi-même. J’ai hâte qu’il revienne, ce sera fun". Comme ce dimanche en Loire-Atlantique.