Le circuit de Flamanville a été raccourci pour le dimanche, mais le dernier tour de Corentin Lequet dans la course Espoirs a été long. Le coureur de l'AS Bike Racing, en tête jusqu'à l'avant-dernier tour, a  été rejoint puis déposé par Léo Bisiaux. "Quand Léo est revenu, il a directement accéléré dans une partie à pied et j’ai tout de suite craqué", admet-il auprès de DirectVelo. L'Espoir 2 a aussi dû constater le retour de Martin Groslambert. "J’ai fait plusieurs fautes à la fin, deux-trois petites chutes, des erreurs de trajectoire, je me suis pris dans les filets… Bon, ça m’a porté préjudice mais je pense que le plus fort a gagné".

Pourtant, tout avait bien commencé pour le vainqueur des manches d'Albi et Quelneuc. Peut-être trop bien. "J’ai fait un gros départ. Je suis même peut-être parti un peu trop vite. J’ai essayé de faire la cassure pour Romain (Debord, son coéquipier, NDLR), mais je me sentais bien alors je l’ai finalement rejoint, et on a tout de suite fait une différence". Mais ses petites erreurs techniques ont permis le retour de ses deux adversaires. "Léo était le plus fort dans les parties de course à pied", reconnaît celui qui se classe finalement 3e sur la ligne.

2e samedi, 3e dimanche, Corentin Lequet a marqué assez de points pour remporter la Coupe de France avec 7 points d'avance sur Léo Bisiaux, son plus dangereux adversaire (voir le classement). "L’objectif était de gagner la manche mais le principal, c’était de remporter le classement général. L’objectif est atteint", assure le coureur de 19 ans. Après la Coupe de France, il va se tourner vers la Coupe du Monde qui offrira des courses pour les Espoirs à Namur et Anvers, les prochaines semaines. "En Coupe du Monde, les objectifs sont toujours les mêmes : aller chercher une gagne. Pour l’instant, je suis 9e du général. Je veux grappiller des places si possible. J'ai déjà couru à Namur l’an dernier au Championnat d’Europe. Je n’en garde pas de très bons souvenirs (26e) mais en Junior, j’avais fait un podium là-bas".