Alex Kirsch, ange gardien de Mads Pedersen
Sur les routes gardoises de l’Etoile de Bessèges (2.1), Alex Kirsch a lancé sa sixième saison dans les rangs de la formation Lidl-Trek. Au fil des années, le Champion du Luxembourg est devenu une pièce maîtresse de l’effectif, dans l’ombre de ses leaders et notamment de Mads Pedersen, dont il est aujourd’hui l’un des anges gardiens. Présent au côté du Danois lors des deux dernières campagnes de Classiques flandriennes, l’athlète de 31 ans devrait accompagner encore plus souvent son leader de la WorldTeam américaine sur cette première partie de saison.
Les deux coureurs étaient donc déjà réunis pour la rentrée parfaitement réussie de Mads Pedersen sur l’Etoile, et ils devraient encore être alignés ensemble au Tour de la Provence. “On attend beaucoup des semaines à venir. On a de grosses ambitions avec Mads (Pedersen) pour les Classiques. Même si c’est de la préparation, c’est important de créer une osmose, des repères avec les nouvelles recrues, et de prendre de la confiance en gagnant sur les courses. C’est bien de le faire ici à Bessèges, on est déjà très content. On a très bien travaillé collectivement”, se réjouit Alex Kirsch auprès de DirectVelo.
« J’AI PASSÉ CE STADE »
Est-ce à dire qu’il met totalement de côté quelconque ambition personnelle ? “Jouer ma carte n’est pas nécessairement ce que je recherche. J’ai passé ce stade. J’ai eu la chance de me découvrir lorsque j’étais plus jeune, dans des équipes de deuxième division”, rappelle l’ancien coureur de Cult Energy ou encore de WB Aqua Protect. “Je suis un bon coureur mais j’ai vite compris qu’il me manquerait sûrement toujours quelque chose pour espérer gagner sur les courses les plus relevées du calendrier. J’ai donc fait ce choix de devenir un très bon équipier. J’ai trouvé cette place dans l’équipe. Épauler Mads, c’est top, tout se passe bien pour moi”.
Ce qui n’interdit pas le 2e de la dernière étape du Tour d’Italie 2023, seulement devancé au sprint massif par Mark Cavendish, d’imaginer avoir une opportunité ici et là. Sans qu’il n’en fasse, encore une fois, une priorité. “Sans cibler une course, on peut quand même finir par avoir une chance personnelle. Ça va venir encore cette année, j’en suis sûr. Mais ce n’est pas du tout la priorité. Je veux aider Mads à gagner”. Et il l’a parfaitement fait dès sa course de reprise.