Peter Kusztor : « Pas si facile d’arrêter »
Peter Kusztor a écumé les Continentales de 2006 à 2018 (voir sa fiche DirectVelo), avant d’être diagnostiqué diabétique et de rejoindre la ProTeam Novo Nordisk en 2019. “Auparavant, je cherchais toujours à rejoindre une grosse équipe, mais je n’ai jamais eu cette chance bien que j’ai remporté le Tour de Bretagne en 2011. Ça a été un de mes meilleurs résultats, je n’ai pas beaucoup gagné au cours de ma carrière même si j’ai toujours été à l’avant“, confie le Hongrois au micro de DirectVelo.
À la fin de l’année, le natif de Budapest fêtera ses 40 ans mais il n’est pas décidé pour le moment à raccrocher le vélo. “Tout le monde me demande si je vais arrêter, sourit-il. J’adore le cyclisme, ce n’est pas si facile d’arrêter après tant d’années. Le cyclisme change beaucoup mais j’aime encore courir même si ce n’est pas toujours évident. Ce n’est pas simple de dire que c’est fini et d’ouvrir un nouveau chapitre de sa vie. Malgré tout, il faudra bientôt le faire. Chaque année, je me dis que ce sera la dernière, je ferai le point fin 2024".
Peter Kusztor a donc découvert sur le tard les épreuves WorldTour et ProSeries. “Je veux juste profiter et prendre du plaisir“. Vendredi dernier, il était encore présent dans le peloton de tête au pied de l’ascension finale vers Montfaucon lors la Classic Grand Besançon Doubs (1.1). “J’ai juste été distancé dans les deux derniers kilomètres. Je peux suivre le rythme des meilleurs coureurs. La saison est encore longue“. Le doyen de Novo Nordisk conseille ses coéquipiers. “J’essaye d’aider les jeunes. Le peloton change beaucoup. Beaucoup de coureurs de ma génération sont déjà retraités“. Plus tard, il se verrait bien aider au développement du cyclisme en Hongrie. “C’est toujours petit dans mon pays malgré le départ du Giro 2022. Je veux rester dans le monde du vélo“.