Thomas Husni s'est fait tout petit

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Alors que son coéquipier Anthony Baudis est dans le premier coup de 18 coureurs, Thomas Husni ne rate pas le wagon du groupe de contre samedi dernier sur la Gainsbarre. "Je vois qu'on prend vite du temps, l'important était de scorer". Quand les deux groupes se rejoignent à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée, le coureur de 23 ans pense de nouveau à prendre un coup d'avance car il sait bien qu'avec son manque de pointe de vitesse, il terminerait noyé dans une arrivée à 40 coureurs. "Dans l'avant-dernier des tours moyens, je fais le trou dans le rond-point (à 1,5 km de la ligne, NDLR), je vire assez vite, Rayan Boulahoite me contre, ensuite Larmet revient puis un un groupe de quatre coureurs rentrent au pied de la dernière bosse", raconte-t-il.

Mais avec sept coureurs à l'avant, les parts seront encore trop petites quand il faudra se partager le gâteau des points quand on n'est pas sprinter comme le 8e du Tour du Pays Saint-Pourcinois. "Dans la dernière bosse, Larmet et Boulahoite montent vite, je bascule avec Chamerat-Dumont qui était cramé de sa journée à l'avant". Il ne reste plus que la longue ligne droite pour revenir vers le bourg de Port-Bail et sa ligne d'arrivée. "Je me suis dit que si je faisais 4 ça ferait de gros points". Mais les échappés doivent accepter le retour du contre animé par Fabio Do Rego au service de son coéquipier du Paris CO, Victor Papon qui va contre-attaquer vers la victoire.

Thomas Husni décroche son deuxième Top 10 cette saison. "Sur une Coupe de France, c'est une satisfaction, apprécie-t-il. En début de saison, j'avais du mal à finir les courses, j'en mettais beaucoup en début de course et je n'étais plus là à la fin". Or, samedi dans la Gainsbarre, le coureur de Charvieu-Chavagneux a su se planquer. "Je me suis fait tout petit à l'avant, j'ai pu m'économiser". Avec sa condition, le 3e du Championnat d'Auvergne-Rhône-Alpes contre-la-montre 2022 ne compte pas souffler tout de suite. "Je vise dans un mois le Championnat de France de l'Avenir, surtout le contre-la-montre, indique-t-il. Nous avons avant cela le Chrono 47. Pour me préparer, j'ai un vélo de chrono chez moi. Je travaille dans des séances de 10-15 minutes au niveau de watts que je compte atteindre au Championnat de France. Ensuite il y aura l'Alpes Isère Tour". Il veut profiter de cette période riche en compétition avant la crainte d'un désert estival. "Juillet risque d'être pauvre en courses", redoute-t-il.

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