Tour de Bretagne - Et. 6 : Les réactions
Antonin Souchon (VC Pays de Loudéac) a remporté au sprint massif, ce mardi, la sixième étape du Tour de Bretagne (2.2) disputée entre Saint-Onen-la-Chapelle et Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine) sur une distance de 192,5 kilomètres. Il a devancé Matys Grisel (Lotto-Dstny DT) et Zeno Moonen (Wanty-ReUz-Technord). Jakob Söderqvist (Lidl-Trek Future Racing) conserve son maillot vert de leader (voir classements). Aller à la réaction de : « Flo (Dauphin) n'avait pas de très bonnes jambes aujourd'hui alors que je me sentais bien. Notre DS (Léonard Cosnier, NDLR) a dit que c'était pour moi. Flo m' a emmené parfaitement sauf que le gars de Lotto ou d'Alpecin s'écarte et je ne peux pas passer entre Flo et le gars d'Alpecin. Je suis obligé de freiner. Ensuite je remets un coup de jus mais si la ligne était 20 mètres plus loin je gagnais. Je suis déçu. Flo va très vite, moi aussi, mais les sprints à 70 km/h, comme celui-ci, ce n'est pas mon fort, j'aurais préféré un sprint en haut d'une bosse. « L’étape était très dure avec beaucoup de courtes montées pentues, j’ai réussi à tenir le coup, puis je me suis concentré sur le final. J’étais très bien positionné 200 mètres avant la ligne d’arrivée. Mais un gars m’a bloqué à 50 mètres de l’arrivée, j’ai dû freiner. Je pense que la victoire était possible. Demain pour la dernière étape, je travaillerai pour mes leaders Emiel (Verstrynge) et Tibor (Del Grosso) afin que l’un des deux gagne ». « J’ai senti que c’était le moment d’essayer d’attaquer dans le circuit final car c’était ouvert. Quand les deux ColoQuick sont partis, j’aurais peut-être pu suivre mais mes compagnons d’échappée sont restés dans ma roue. J’ai préféré aller tranquillement car j’aurais probablement explosé avant de les rejoindre. J’espérais qu’on allait travailler ensemble pour combler l’écart mais on a été repris par le peloton. C’est une course correcte, même si ça aurait été bien d’aller au bout et d’avoir un bon résultat. Il reste une dernière journée. Je prends de l’expérience et j’apprends beaucoup sur le Tour de Bretagne. C’est très dur, c’est la première fois que je fais une course par étapes de plus de cinq jours. ». « Être leader depuis samedi, ça commence à peser dans les jambes. J'étais plutôt bien aujourd'hui, je reste costaud jusqu'à présent. Lors des dernières étapes, les équipes nous faisaient porter le poids de la course mais aujourd'hui, on a réussi à mettre la pression sur St-Michel puisqu'ils n'avaient personne dans l'échappée. On a réussir à maintenir notre avance pour le général avant demain, ça devient de plus en plus possible.
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On n'a pas eu beaucoup de réussite sur ce Tour de Bretagne, il reste une étape, on n'était pas venu pour faire ça mais on a une équipe très solide. Je suis vraiment déçu de ne pas mettre la balle au fond avec le boulot que les gars ont fait. Baptiste (Gillet) nous a emmenés jusqu'aux 500 mètres. Je suis dégoûté ».
Il me reste de l'énergie pour la fin. Je n'ai pas laissé partir de coups dangereux. À la fin, il commençait à faire plus chaud, je suis suédois et ça m'a un peu cueilli (sourire). J'ai dû boire beaucoup après l'arrivée en prévision de demain. S'il fait plus nuageux et moins chaud, ça me conviendra ».