BBB, Partenaire de l'actu de la Coupe de France N2

Le VCU Schwenheim ne venait pas pour ça

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Les Alsaciens du VCU Schwenheim ne sont pas parvenus à remporter la bataille collective de la Marne. Alors qu’ils avaient fait de la victoire un objectif sur ce chrono par équipes de 38 km autour de Bétheny, les Bas-Rhinois se contentent de la 3e place, à sept secondes seulement du succès et à une minuscule seconde de la place de 2 (voir classement). “On est sur la boite, c’est déjà bien. Je suis fier d’eux, ils se sont très bien comportés”, se satisfait tout de même le directeur sportif, John Gadret, après cette manche de Coupe de France N2. Du côté des coureurs, difficile de s’en contenter. “Il n’y a pas de gros écarts. Physiquement, on aurait peut-être pu aller les chercher. Mais on a donné tout ce qu’on avait”, résume Louis Coqueret, qui aura été l’une des deux locomotives de l’équipe avec Charel Meyers.

Le Luxembourgeois a également tiré de grands bouts droits durant ces 46 minutes d’effort. “On est parti trop lentement. On avait douze secondes de retard à l’intermédiaire alors rattraper ça ensuite à cinq, c’est devenu compliqué”, regrette-t-il. Cinq et non six coureurs en effet car après une quinzaine de kilomètres, Léo Kraemer a “mis le clignotant”, comme imaginé avant la course. “Je ne suis pas très bon en chrono. J’ai flanché un peu tôt, ça aurait été bien que je serve d’appui un peu plus longtemps”.

« L'UN DES OBJECTIFS DE LA SAISON »

Tout de même homogène, le groupe a réalisé une grosse fin de parcours mais a donc payé un départ sans doute trop timide.
“On aurait pu mieux gérer le début de course, ce qui nous aurait permis d’avoir un peu d’avance sur la fin mais dans l’ensemble, c’était bien. On aurait peut-être pu envoyer un petit peu plus sur les premières longues lignes droites. On est parti un peu trop tranquillement, confirme Anaël Finckbohner. Or ça se joue à des détails. On voulait rester tous ensemble le plus longtemps possible pour que les relais ne reviennent pas trop vite”.

Le plus déçu de tous est peut-être bien Matéo Jot. Le Marnais évoluait sur ses terres ce dimanche. “C’était l’un des objectifs de la saison, on venait pour la gagne et pas autre chose. J’ai un goût amer de faire 3e à domicile. C’est un mélange entre satisfaction et déception. On voulait chercher la victoire. Plus particulièrement pour moi qui ai grandi dans le village. Je voulais gagner mais ça ne l’a pas fait”, peste celui qui habite à dix minutes du circuit. Hugo Thirotel, lui aussi, aurait pu disputer cet effort chronométré les yeux fermés ou presque. “Je connaissais le parcours par cœur. Dès que je m’entraîne en chrono, c’est souvent sur ces routes-là, c’était un avantage”. En toute fin de course, les Alsaciens ont roulé très fort. “Il fallait faire les cinq derniers kilomètres à bloc”, explique Charel Meyers. Mais ça n’a donc pas été suffisant. Pour autant, le VCU Schwenheim n’a pas dit son dernier mot et John Gadret rêve toujours de voir ses hommes gagner ce chrono un jour. “On a fait 2 et 3 de ce chrono, j’espère qu’on le gagnera l’année prochaine”.


Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Louis COQUERET
Portrait de Anaël FINCKBOHNER
Portrait de Matéo JOT
Portrait de Léo KRAEMER
Portrait de Charel MEYERS
Portrait de Hugo THIROTEL