Rémi Arsac : « Ça va mettre la caisse »
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Crédit photo Philppe Pradier - DirectVelo
Grande première pour Rémi Arsac. Présent cette semaine sur l’Alpes Isère Tour, il dispute à cette occasion sa toute première Classe 2. De quoi lui donner “un petit peu de stress” avant l’épreuve. “Je ne savais pas à quoi m’attendre, si le niveau était vraiment très très élevé ou non… J’ai bien vu que c’était un niveau énorme quand même. Il y a un cap à franchir”, reconnaît-il auprès de DirectVelo.
S'AMÉLIORER SUR LE PLAT
Le sociétaire de l’EC Saint-Étienne Loire a fait le déplacement en Nord-Isère pour aider l’équipe et pour faire un gros bloc de travail en pensant au futur. “Ça va mettre la caisse. Je ne suis pas du tout venu là pour faire un résultat car je savais que ça allait être compliqué donc c’est vraiment pour l’équipe et pour finir la course aussi”, dit-il. “On voulait qu’il passe de la première étape en mode découverte à être capable de contribuer à la réussite collective à la fin de l’AIT, accomplir des tâches pour l’équipe comme descendre à la voiture prendre des infos, replacer Markus (Pajur) ou Antoine (Roussel)”, indique Corentin Ville.
En début de course, le directeur sportif forézien a demandé à son coureur de courir le plus juste possible pour éviter les pièges. “On ne savait pas comment nos jeunes allaient être capables de tenir à 50 km/h sur le plat. Rémi est léger, il est Espoir 1 et manque donc de puissance”. Le coureur de 19 ans, qui se définit comme un puncheur-grimpeur, en a bien sûr conscience. “Dans les bosses, ça se passe plutôt bien, c’est surtout sur le plat que j’ai un peu de mal, il faut vraiment que je m’améliore dans ce domaine”.
DES AMBITIONS AU TOUR DU BEAUJOLAIS
Participer à une course de cinq jours en Classe 2 devrait l’aider à progresser sur différentes choses. “On veut qu’il termine l’épreuve pour passer ensuite un palier. Le but était qu’il puisse prendre de l’expérience aux côtés des plus anciens, sur la gestion d’une épreuve de cinq jours, à tous les niveaux : la récupération, l’effort en course, le bloc équipe, découvrir la façon dont ça se court en Classe 2…”.
Le fils de Hervé, ancien coureur amateur dans les années 90, espére en tirer profit dès ces prochaines courses, le Championnat Auvergne-Rhône-Alpes, le Tour du Beaujolais et peut-être le Tour du Pays Roannais. “J’ai plus d’ambitions pour le Tour du Beaujolais car j’aime bien les routes là-bas”, prévient le 15e d’Arbent-Bourg-Arbent.
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