Il fait partie de ces coureurs qui ont souhaité passer directement des rangs Juniors au niveau WorldTour. Et visiblement, Markel Beloki ne le regrette pas. L’Espagnol le promet : ses 25 premières journées de course chez les pros se sont bien passées. “Je suis très satisfait de ces premiers mois. J'ai déjà beaucoup appris avec un bon enchaînement de courses. J'ai déjà pu disputer des épreuves prestigieuses telles que le Tour du Pays Basque ou le Tour des Alpes. J'apprends de nouvelles choses chaque jour, c'est top. L’équipe me fait confiance, tout est satisfaisant pour le moment”, assurait-il auprès de DirectVelo en marge de sa participation à la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes, mercredi.

“Je ne me suis pas spécialement surpris du niveau général, je savais que ça allait être dur et c'est le cas. Honnêtement, je suis même plutôt rassuré en me projetant sur la suite. Je sens que je peux avoir ma place dans ce peloton et jouer quelque chose à terme”. Le fils de l’illustre Joseba Beloki - trois fois sur le podium du Tour de France durant l’hégémonie de Lance Armstrong - n’a pas froid aux yeux et se satisfait de la décision prise l’an passé. “La façon dont s'est déroulée cette première moitié de saison me conforte dans l'idée que c'était la bonne chose à faire de passer directement des Juniors au plus haut niveau mondial. L’équipe s’est gérer tout ça, ils me mettent sur les bonnes courses au bon moment”, relate l’athlète d’EF Education-EasyPost. “Je ne regrette pas du tout ce choix même si certains pensaient que c’était trop tôt. Bien sûr, je ne peux pas espérer gagner des courses pour l'instant, mais ce n'était pas le but pour 2024. J'ai du temps. Il ne faut pas précipiter les choses”.

Alors qu’il va prochainement être aligné sur le Tour de Slovénie puis le Championnat d’Espagne - “un rendez-vous important et un objectif” où il aura notamment à coeur de briller sur le chrono -, l’Espoir 1 envisage-t-il de disputer le Tour de l’Avenir et/ou un grand Championnat avec sa sélection nationale en fin de saison ? “Sincèrement, je n'y ai pas du tout réfléchi pour le moment car j'ai déjà beaucoup à penser et à faire avec mon équipe. Mais si l'occasion se présente, il faudra réfléchir. Je ne dis pas non. Pour le moment, la sélection nationale n'a pas cherché à me contacter. Et je n'ai de toute façon pas la tête à ça”. Mais sait-on jamais.