La « belle évolution » d’Ugo Fabriès
Ugo Fabriès a pointé le bout de son nez. Mercredi, l’Espoir 1 tricolore a un temps figuré dans une échappée de trois coureurs, en compagnie du Mexicain José Ramon Muniz et de l’Italien Marco Di Bernardo, lors de la quatrième étape du Tour d’Italie Espoirs remportée par Paul Magnier (voir classements). “Pour l’instant, tout se passe plutôt bien”, expliquait-il au départ de cette étape pour DirectVelo. Venu dans un rôle d’équipier, il tient d’abord à parler du collectif de la Trinity Racing, équipe qui l'avait repéré justement grâce à son tempérament offensif (lire ici). “On a fait de bons résultats sur le chrono malgré une chute de Will (Smith). Le deuxième jour, ça ne s’est pas passé comme on l’avait vraiment prévu mais on a mis deux gars dans une échappée de costauds. Il fallait y être car il n’y avait que des favoris devant. Mardi, on a bien bossé aussi. Il reste encore plein de possibilités de s’illustrer”, résume l’ancien coureur du Team 31 Jolly Cycles.
“J’ai aussi l’opportunité d’aller devant mais je suis d’abord là pour travailler pour les autres cette semaine. En tant qu’Espoir 1, ça reste de la découverte”, concède celui qui se réjouit de participer à ce Giro Next Gen, une première expérience sur huit jours à ce niveau. “C’est la deuxième plus grande course du calendrier chez les Espoirs, c’est top pour mon apprentissage”.
Alors qu’il a donc fait le choix de rejoindre une structure étrangère pour ses débuts dans la catégorie Espoirs, Ugo Fabriès assure être très heureux de cette décision. “C’est ce à quoi je m’attendais. Je me suis familiarisé avec cette nouvelle catégorie. Je pense avoir déjà bien franchi le cap grâce au programme de l’équipe. On a pu aller sur certaines grosses courses, ça fait progresser super vite”. Sur quels aspects a-t-il le sentiment de devoir le plus travailler ? “Ce sont plein de petits détails. Je dois être globalement meilleur sur tout. Ce n’est pas forcément une chose en particulier à ce stade”. Une chose est sûre : il se veut confiant pour l’avenir. “Quand je compare avec l’an passé, je me dis qu’il y a déjà une belle évolution. Alors dans un an, ça pourrait être pas mal. Je devrais être compétitif. Je me projette sur de belles choses”.