Rémi Cavagna : « Ça m'inspire… »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

À l’issue de la reconnaissance du chrono du Championnat de France, Rémi Cavagna est emballé. “Il y a quatre ou cinq virages, quelques courbes mais il n’y a pas jamais à mettre les mains sur les côtés, rapporte-t-il à DirectVelo. On est toujours en position aérodynamique. C’est vraiment un parcours pour spécialistes, c’est splendide. Ça va être une belle course, il peut y avoir une belle moyenne”. Même si le vent de face pourrait être de la partie. “Il soufflait fort à la reco, ça sera plus dur que prévu. C’est pour un coureur en forme”. Le parcours est découpé en deux, avec une première partie plate et une seconde en toboggan (lire ici). “Il faudra bien gérer. Les deux derniers kilomètres sont en faux-plat montant… Il y a moyen d’exploser sur la fin”.

Le circuit manchois lui rappelle celui de Grand-Champ, quand il avait été sacré pour la première fois chez les professionnels. “Il y avait déjà des bouts-droits à perte de vue, et ça c’est bien. Il n’y a pas de secret, on ne peut pas tricher sur ce parcours. Celui qui pousse et qui a bien bossé va faire un beau temps”. Selon l’Auvergnat, ce type de tracé manque en France. “Ça me rappelle des chronos de Grands Tours, bien roulants et avec des grandes routes. Ça m'inspire… Il faudra voir les jambes”.

UNE SAISON COMPLIQUÉE

Et de ce côté-là, c’est la grande interrogation pour Rémi Cavagna. L’an passé, avant son titre à Cassel face à la montre, il avait terminé dans le Top 3 des quatre contre-la-montre individuels disputés pendant la saison. Cette année, sur quatre chronos, il n’a pu faire mieux que 15e, à l’UAE Tour en début de saison. “Cette année, c’est un peu compliqué. Il y a eu un changement d’équipe, c’est différent. Je ne l’ai pas spécialement préparé”, dit le récent 16e du contre-la-montre du Tour de Belgique.

Il a fait le déplacement par plaisir et tout de même pour défendre sa tunique bleu-blanc-rouge. “J’espère que ça ira, on verra... Je ne peux pas dire dans quelle forme je suis. J’ai un peu les jambes dures. Ça fait du bien d’avoir pu rouler sur le parcours, de faire un déblocage… Je suis le dernier à partir, j’aurai tous les temps des autres coureurs. Ça m'a réussi l’an passé, peut-être que ça me réussira encore cette année”.

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