Clara COPPONI

Lidl-Trek Women

10e

« Au départ, en étant toute seule de mon équipe, j'attendais de voir comment la course allait se passer. Si j'avais de bonnes sensations, je me disais pourquoi pas attaquer et surtout ne pas faire DNF car j'ai abandonné mes trois derniers Championnats. Une fois qu'il y en a trois devant, si derrière ça ne roule pas… Je n'étais pas capable de tenter quelque chose dans le dernier tour.

Après deux semaines uniquement consacrées à la piste, avec deux sorties sur route, c'est difficile de revenir et de faire une course mais je pense que je suis en forme. J'ai travaillé l'explosivité, la PMA, tout ce dont on a besoin dans ce Championnat, sauf le spécifique route. Mais mon objectif principal cette année, ce n'est pas la route, c'est la piste. Je sens que je monte en pression pour le mois d'août. On peut dire que ça allait.

La semaine prochaine, nous allons partir pour un stage en altitude pendant trois semaines. J'en fait plusieurs dans l'année, parfois avec les tentes. C'est quelque chose que j'aime bien et je suis toujours en forme derrière. On travaille pour avoir une médaille. Je n'ai pas encore de stress et si on fait tout au millimètre, il n'y a pas de raison que ça ne se passe pas bien, comme pendant les derniers Championnats ».

C. COPPONI

Audrey CORDON RAGOT

Human Powered Health Ladies

14e

« C’était hyper tactique, peut-être même encore plus que d’habitude. Je n’avais pas les jambes aujourd’hui, j’ai limité la casse. Mais je n’avais pas de giclette, je n’avais aucune accélération. Je n’étais pas super. Au final, je suis contente, je ne pouvais pas faire beaucoup mieux. J’ai vite compris que ce n’était pas une grande journée.

On ne sait jamais trop comment ça va se courir, on espère au mieux… Quand Juliette (Labous) a contré, elle est super bien sortie. Clairement, elle m’a passée avec beaucoup trop de vitesse et je ne voulais pas être celle qui bouche le trou. Derrière, les autres grosses formations étaient un peu mortes, ça n’a pas suffi. Il y a une très belle Championne de France, je suis ravie pour elle. Même avec seulement une coéquipière, Eglantine Rayer, elle l'a fait et ça montre qu’on peut s’en sortir.

Je trouve qu’il y a eu du suspense jusqu’au bout. Tout le monde a joué sa carte à un moment donné. Tant mieux pour Juliette qui a pris des risques en se retrouvant avec deux filles de FDJ-Suez devant et en continuant à rouler… Bravo à elle, elle n’a pas eu froid aux yeux, ça lui sourit, c’est top.

Maintenant, je vais rentrer à la maison, je suis vraiment fatiguée de mon stage. Je pense que c’est aussi pour ça que je n’étais pas terrible aujourd’hui. Puis je vais me préparer pour les Jeux Olympiques. Je me rendrai avant ça au Tour de Belgique ».

A. CORDON RAGOT