VC Rouen 76 : « On voulait maîtriser Villefranche »
Objectif atteint et même dépassé pour le VC Rouen 76. En plaçant un coureur sur le podium, deux dans le Top 10 et quatre dans le Top 15 du Caux Tour, sur leurs terres normandes (voir classement), les ciel-et-blanc ont accentué leur avance au classement de la Coupe de France N1. Une bonne nouvelle pour un club qui compte bien remporter la compétition, en septembre prochain, pour la première fois de son histoire. Reste encore à résister à leurs poursuivants lors de la dernière manche, la Classique Puisaye-Forterre. DirectVelo fait le point avec le directeur sportif de l’équipe, Jean-Philippe Yon.
DirectVelo : On t’imagine satisfait de ce Caux Tour !
Jean-Philippe Yon : Deux jours après le Championnat de France, les garçons étaient bien concentrés et ça, c’était l’essentiel. C’est aussi pour ça qu’on a modifié 50% de l’équipe par rapport au Championnat. On a voulu mettre des coureurs qui avaient de la fraîcheur psychologique. On a bien géré la course. J’ai juste craint un peu la dernière échappée qui est sortie avec Killian Théot. Je me suis dit que si ça rentrait, on ne pouvait plus jouer la carte de notre sprinteur. Mais finalement, Killian a emmené le sprint de façon remarquable à Florentin (Lecamus-Lambert). On travaille tous ensemble et chez nous, la roue tourne.
« MIEUX QUE DANS NOS PLANS »
Y’avait-il une pression particulière pour cette manche à domicile ?
On ne voulait pas perdre la Coupe de France, c’était l’objectif du jour. On voulait maîtriser Villefranche et éviter que des équipes comme l’AVC Aix ou le Vendée U se rapprochent, pour garder la tête du classement général et avoir moins d’équipes à contrôler lors de la dernière manche. Ça s'est déroulé mieux que dans nos plans. Cinq de nos coureurs arrivent dans le premier groupe de 25, quatre dans le Top 15. Les garçons ont été hyper disciplinés. Le collectif a fait la différence.
Cette Coupe de France est-elle un objectif depuis le début de saison ?
On a déjà fait 2, 3, 4 et 5 alors on n’avait pas trop envie d’y penser d’emblée. Mais le Tour des 4B nous a mis sur orbite d’entrée et secrètement, on s’est plus appliqués, d’autant qu’on savait que le chrono par équipes pouvait nous être favorable. Aujourd’hui (dimanche), ça pouvait être une course piège mais nos coureurs sont restés concentrés et il faut les féliciter pour ça.
« IL FAUT RESPECTER NOS ADVERSAIRES »
Était-ce aussi une revanche, 48 heures après le Championnat de France ?
Non car on a fait la course que l’on devait faire à Saint-Martin-de-Landelles. On a maîtrisé notre course toute la journée. Le regret, c’est qu’on avait trois coureurs de l’équipe dans les 19 devant à un moment donné. C’était intéressant, mais on a ensuite eu un moment d’absence. On ne peut pas tout gagner. C’est derrière nous. On est réconfortés avec cette manche de Coupe de France, il faut toujours regarder devant soi.
Le plus dur est-il fait, avec 52 points d’avance sur le VC Villefranche Beaujolais ?
Il faut respecter nos adversaires. Je préfère être à notre place (voir classement) mais il faudra être très disciplinés et s’appuyer encore sur notre collectif, c’est notre devise. Pour l’instant, ça n'a jamais voulu réussir. Il y a deux-trois ans, on était leader avant la dernière manche mais Kévin Vauquelin était passé à travers. Pour nos dirigeants et partenaires, ce serait une belle récompense. Mais le plus important reste de garder cette image de club formateur et de donner un avenir à nos jeunes coureurs.