Le Mondial 2025 au Rwanda se prépare. En fin d’année dernière, Amaury Sports Organisation (ASO) et Golazo, entreprise belge de marketing sportif, ont été nommés « partenaires évènementiels » du Championnat du Monde 2025. “Ils ont une expertise dans le cyclisme reconnue par l’UCI. Ils vont travailler avec nous afin d’atteindre les standards requis. ASO s’occupe du côté technique, notamment le circuit. Concernant Golazo, ils gèrent plusieurs choses comme le marketing, les packages VIP, la sécurité et les logements“, indique Samson Ndayishmiye, le président de la Fédération rwandaise de cyclisme, au micro de DirectVelo.

La Fédération française a également un rôle dans le développement du cyclisme au Rwanda. “On travaille en collaboration avec l’ambassade de France pour avoir des visas pour que les jeunes puissent se former et s’entraîner en Europe, ainsi que sur l’acquisition de vélos. La FFC nous aide sur le développement de toutes les disciplines comme le BMX ou le paracyclisme“.

« UN MOMENT HISTORIQUE »

Concernant les parcours et les quotas de participation, tout sera dévoilé lors du prochain Mondial à Zurich (Suisse) fin septembre. Mais Samson Ndayishmiye espère une participation la plus large possible des nations africaines. “C’est un grand évènement pour tout le continent africain et pas seulement le Rwanda. On est là pour aider tous les pays africains qui sont intéressés pour venir pour qu’ils fassent partie de cette histoire“.

Ancien nageur aux Jeux Olympiques de Sydney 2000, Samson Ndayishmiye a ensuite été pilote de rallye. Depuis l’an passé, il est chauffeur au Tour du Rwanda et il est devenu président de la Fédération rwandaise de cyclisme en novembre. “J’ai saisi l’opportunité. Je faisais déjà partie du Comité national olympique et sportif du Rwanda. J’ai aussi un rôle de conseiller auprès de la Fédération de natation“. Il est enthousiaste dans la perspective de ce Mondial. “C’est un moment historique, ça me rend vraiment heureux. Tous les jeunes font du vélo chez nous. C’est un honneur d’avoir l’opportunité de travailler pour mon pays et pour le continent africain. À terme, le but est d’avoir plus d’organisations internationales en Afrique“.