Hugo Tapiz : « Ça fait mal »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Hugo Tapiz voulait se tester sur le Tour du Val d’Aoste (2.2U). Il misait sur l’une des épreuves les plus réputées du calendrier Espoirs pour se jauger face aux meilleurs de la catégorie d’âge (lire ici). C’est chose faite. Et le Provençal a réalisé qu’il lui restait encore du travail. “C’était une semaine difficile. J’ai un peu suivi les premiers jours puis sur les deux dernières étapes, j’ai essayé d’être offensif, de suivre les coups”, synthétise l’Espoir 1 lorsqu’on lui demande ce qu’il a retenu de sa semaine. “J’ai un peu tout donné sur la quatrième étape pour essayer de voir où j’en étais, sans trop attaquer, pour savoir où je me situais et j'ai fini 27e”, témoigne celui qui comptait également faire la course à l’avant lors de la dernière étape.

Le 3e du Challenge DirectVelo Juniors 2023, 35e de l’épreuve, a-t-il le sentiment qu’il n’était pas à 100% de ses capacités, ou simplement qu’il est encore loin des meilleurs ? “Je suis à mon niveau. Je ne suis pas à mon pic mais je me sens bien. Le niveau est assez haut. J’ai regardé comment les premiers montaient les bosses et ils sont vraiment très forts”. Une surprise, une déception ? “Je savais que ce ne serait pas simple mais de là à prendre quinze minutes sur une étape de montagne, ça fait mal. Je m’attendais à ne pas être facile mais là, quand même…”.

« J’AI TOUJOURS DU MAL PENDANT LA PREMIÈRE ANNÉE »

Alors, comment imagine-t-il la suite désormais ? “Il va me falloir encore une année pour bien me remettre dans le bain parce que cette saison, je suis là pour apprendre et voir comment les choses se passent”, tempère et rappelle le coureur de l’équipe Finisher, réserve de la ProTeam espagnole Kern Pharma. “C’est un peu comme la première année au niveau Juniors pendant laquelle j’ai un peu suivi. Après, ça allait beaucoup mieux en J2. J’ai toujours du mal pendant la première année d’une catégorie alors on verra en deuxième année”.

Habitué à jouer les premiers rôles en Juniors, le coureur de 18 ans admet tout de même que “ça fait un peu drôle” de se retrouver en second voire en troisième rideau. “On ne peut pas toujours être devant avec les meilleurs. Je passe de la catégorie Juniors à Espoirs et ça n’a rien à voir. Je m’attendais à ce qu’il y ait une différence, mais peut-être pas à ce point. Il y a du boulot”.

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