Jorgen Sekse : « Je dois passer par là »

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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S'il participe à l'Estivale Bretonne ce week-end, Jorgen Sekse a surtout découvert le haut-niveau la semaine précédente, en participant au Tour Alsace, en Classe 2. "C'était énorme, c'est ma plus belle course. Je suis jeune, c'est dur bien sûr. J'ai essayé d'aider l'équipe sur les journées difficiles, c'est de l'entrainement, j'apprends beaucoup", synthétise le coureur du CC Etupes, qui a essayé de se faire plaisir face à un peloton international relevé. "J'ai essayé de voir où me situer, c'est amusant, je ne suis pas si loin du top niveau. Je reviendrai l'année prochaine pour faire encore mieux".

Âgé de seulement 18 ans, et surtout du 31 décembre, l'Espoir 1 a encore du travail pour atteindre le niveau qu'il espère. "Je veux apprendre sur cette première année et progresser. Je vais essayer de montrer mon niveau et pourquoi pas faire quelques résultats si possible". S'il n'a qu'une demi-saison pour faire ses preuves sur cette première année, c'est parce qu'il a été retenu en Norvège sur la première moitié d'année. "Je suis arrivé il y a trois semaines. J'ai devais finir mes études, c'est pour ça que je n'arrive que maintenant et pas dès le début de saison. Maintenant je vais faire le maximum de courses sur le reste de la saison".

ENTRE LES MONTAGNES ET LES FJORDS

À l'aise au Valromey dont il a pris la 7e place l'an dernier, la route de Jorgen Sekse l'a mené au CC Etupes. "C'est un peu différent de la Norvège mais c'est amusant. J'avais marché au Valromey l'année dernière, j'ai eu le contact avec l'équipe et je me suis dit que c'était une belle opportunité de venir". Désormais, l'ancien coureur de Ringerikskraft a posé ses valisés en Bourgogne-Franche-Comté. "Je vis à Etupes avec quatre coéquipiers étrangers aussi. Donc on peut parler anglais, on passe pas mal de temps ensemble. C'est super". Mais il fait parfois face au mal du pays. "C'est dur de partir, ma famille me manque parfois mais ça va. Si je veux pratiquer le cyclisme et grandir en tant que coureur je dois passer par là, c'est un bon entrainement".

Compte tenu de son petit gabarit, Jorgen Sekse sait qu'il a ses chances de s'exprimer en montagne. "Je suis plutôt grimpeur. Mais j'espère être plus explosif quand c'est dur. La Planche des Belles Filles était bien pour moi". Ses qualités, il les doit peut-être à ses sorties en Norvège, avec un terrain de jeu difficile dans des décors sublimes. "Je viens de l'ouest du pays. Il n'y a pas vraiment de villes ou villages, c'est entre les montagnes et les fjords, il y a pas mal de montées. C'est là que j'ai appris à grimper", sourit-il. Et ce depuis l'âge de 10 ans. "J'ai commencé les courses, ça m'a amusé et j'ai continué". Et neuf ans plus tard, Jorgen Sekse est en France avec le même plaisir.

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