Juliette Labous : « Il faut garder la tête haute »

Crédit photo A.S.O / Thomas Maheux

Crédit photo A.S.O / Thomas Maheux

Juliette Labous affichait un large sourire dans la zone de départ de la quatrième étape du Tour de France, ce mercredi midi - photo ci-dessus -. Un contraste saisissant avec son visage marqué par la souffrance physique, la pluie et la déception, quelques heures plus tard derrière la ligne d’arrivée, à Liège. Incapable de suivre l’accélération violente de Kasia Niewiadoma dans la Roche-aux-Faucons, la Franc-Comtoise s’est un bref moment retrouvé en chasse-patate, avant de vite prendre la décision de se relever pour attendre ce qu’il restait d’un maigre peloton d’outsiders. “Au sommet, je me suis dit qu’il valait mieux attendre le groupe derrière. J’ai vu qu’il y avait dans le groupe plusieurs filles de la Lidl–Trek et d’EF qui allaient forcément vouloir limiter les dégâts. J’ai misé là-dessus”, explique-t-elle à chaud pour DirectVelo, quelques instants à peine après l’arrivée.

Candidate à un podium final en haut de l’Alpe d’Huez dimanche prochain après sa 5e place sur le Tour l’an dernier, la Championne de France sur route est forcément déçue d’avoir lâché du temps à Kasia Niewiadoma, Puck Pieterse et Demi Vollering. “Je suis un petit peu déçue, il m’en a manqué. Mais bon… J’ai limité la casse avec les filles qui étaient dans mon groupe. J’ai fait de mon mieux”, concède-t-elle en ayant bien conscience que la Polonaise, notamment, sera une adversaire redoutable pour le podium, derrière une Demi Vollering qui semble difficilement délogeable de son trône. “C’est dommage de perdre du temps sur Kasia… (voir classements). J’étais bien toute la course, pas trop au début, mais au pied de la côte de la Redoute je me sentais mieux. Finalement, ce n’était pas assez”.

Pas question de tomber dans la défaitisme malgré tout pour une athlète qui est 5e du général à mi-course, avant les étapes de montagne, son terrain de prédilection. “Il faut garder la tête haute. Ce n’est pas une honte de finir dans le deuxième groupe aujourd’hui, derrière trois filles qui font partie des meilleures puncheuses du Monde. J’ai limité les dégâts, j’ai fait au mieux”

 

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