Valentin Ferron : « Je ne suis pas au niveau »
Que se passe-t-il pour Valentin Ferron ? Habitué à régulièrement jouer les premiers rôles, homme fort du Team TotalEnergies depuis désormais quatre saisons, le Poitevin semble n’avoir jamais trouvé le bon rythme cette année. Pour preuve : outre sa 4e place aux Boucles de l’Aulne (1.1) à Châteaulin, il n’a pas décroché le moindre autre Top 10 cette année. “Je n’ai pas de raison particulière à tout ça car j’ai travaillé comme les autres années avec les mêmes entraînements et sensiblement le même programme de course”, analyse-t-il auprès de DirectVelo. Tant sur “la préparation” que sur tous “les à-côtés”, il assure n’avoir pas changé grand-chose. D‘où son incompréhension.
Bien que la saison ne soit pas encore terminée, le puncheur tire déjà un premier bilan forcément négatif de cet exercice 2024. “Le bilan de la saison est décevant, c’est sûr. On ne va pas se le cacher, je ne suis pas au niveau attendu”. Conséquence directe : au fil des courses et des briefings, il a perdu de l’importance dans la hiérarchie de la ProTeam vendéenne. “Étant donné mes résultats, c’est normal. Je me retrouve à travailler pour les autres mais je le fais avec plaisir, comme ici au TPC pour Jason (Tesson) ou Thomas (Gachignard)”.
L’athlète de 26 ans espère se relancer au plus vite et pour cela, il va changer d’air à l’intersaison, en rejoignant l’équipe Cofidis. “J’avais vraiment besoin de changer d’air. Au vu de cette saison décevante, je pense que c’est le bon moment pour le faire. Je dois sortir de ma zone de confort et je suis persuadé que ça me fera du bien”. En attendant, il lui reste une dernière étape à disputer sur ses terres du Poitou-Charentes, ce vendredi. Et sur le papier, l’étape de Poitiers est toujours celle qui lui convient le mieux. Pour un sursaut ou pour aider les copains ? “On n’a pas encore réussi à lever les bras cette semaine même si on est passé tout proche le premier jour avec Thomas Gachignard. Dans les sprints, c’était compliqué jusque-là pour Jason (Tesson) mais ça peut encore changer. Il reste une belle chance”.