Le Tour de l’Avenir s’interroge sur son futur

Crédit photo Quentin Joly - Tour de l'Avenir

Crédit photo Quentin Joly - Tour de l'Avenir

Le Britannique Joseph Blackmore a remporté ce samedi un Tour de l’Avenir Hommes qui pourrait être le dernier disputé uniquement avec des sélections nationales et régionales. Tout d’abord, l’Union Cycliste Internationale s’interroge sur le futur de la Coupe des Nations Espoirs alors que le nombre de manches n’a cessé de diminuer ces dernières années, passant à trois en 2024 alors qu'elles étaient par exemple sept en 2008. "De notre côté, on a énormément de sollicitations des équipes de développement. Il faut qu’on s’adapte à la réalité des choses et à l’environnement. Aujourd’hui, les coureurs U23 sont dans les équipes nationales mais aussi dans les équipes de développement", indique, à DirectVelo, Philippe Colliou.

L’organisateur du Tour de l’Avenir a notamment regretté cette semaine l'absence de Jorgen Nordhagen, 3e du Tour Alsace et de Liège-Bastogne-Liège Espoirs, victime de l’absence de la Norvège pour des raisons financières. “C’est dommage pour lui qui est un des meilleurs U23, il n’a pas pu participer au Tour de l’Avenir car sa Fédération n’a pas pu le faire. On peut avoir de la place pour des Nations qui ont une vraie stratégie de formation et en avoir aussi pour des équipes qui forment des jeunes. C’est mon avis mais je ne suis pas seul à décider”.

UN PASSAGE EN 2.2U ?

Le Tour de l’Avenir pourrait ainsi devenir dès 2025 une 2.2U, comme la Ronde de l’Isard, le Giro Next Gen ou le Tour du Val d’Aoste. “C’est un peu prématuré de dire on va faire si ou ça. Ce n’est pas figé mais on y réfléchit beaucoup. Il faut prendre l’avis des différents acteurs et décider de ça très vite”.

L'épreuve est devenue une manche de la Coupe des Nations Espoirs en 2007, au moment où l’UCI a créé ce challenge de régularité. Les années précédentes, des équipes de marque et des sélections nationales étaient au départ. La course était alors réservée aux moins de 26 ans.

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