Victor LOULERGUE

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

2e de l'étape, meilleur grimpeur et 12e au général à 54"

« Hier (vendredi), j’ai déraillé au pied de la bosse. C’est dommage parce que je me sentais vraiment bien et du coup, je ne jouais plus rien. Ce matin, on avait une longue partie plate avant d’attaquer la bosse qu’on a faite hier. On s’était dit qu’on allait durcir la course dans la côte. On est monté fort, on est sorti et on est revenu sur l’échappée. On était une petite dizaine. Mais on a été repris car il y avait un bon vent de face qui nous a arrêtés. Dans la dernière montée à quatre bornes, je savais que Clément Izquierdo voulait attaquer. J’ai tout mis pour le suivre. On est sorti à deux.

Dans sa roue, j’étais à fond. Le but était juste essayer de m’accrocher. Au sprint, il m’a battu, il était plus fort que moi. Le petit plus de la matinée est d’avoir récupéré le maillot du meilleur grimpeur. Il faut bien récupérer pour cet après-midi avant les deux dernières étapes ».

V. LOULERGUE

Thomas MORICHON

SCO Dijon-Team Materiel-velo.com

9e de l'étape à 4" et nouveau leader au général - notre photo -

« Ça a été très rapide. Une échappée est sortie sans coureurs dangereux. Dans le final, il y a eu pas mal d’attaques. Avec le leader au général Nicolas Silliau, on est sorti tous les deux. Ce n’était pas prévu, on a pris un rond-point par l’intérieur. Avec le vent de face, ce n’était pas l’idéal mais on n’allait pas pour autant se relever. Finalement, on s’est fait reprendre. Dans la dernière bosse, c’est monté très vite. Deux gars (Clément Izquierdo et Victor Loulergue, NDLR) sont sortis. Je venais de produire un effort, c’était donc compliqué de les accompagner. Je prends le maillot de leader à la place. Mais rien n’est fait, on est encore quatre dans le même temps ».

T. MORICHON

Nicolas SILLIAU

Hexagone-Corbas Lyon Métropole

16e de l'étape à 4" et 3e au général, ancien porteur du maillot de leader

« L’échappée a mis du temps à partir. Notre objectif était de laisser sortir quelques mecs avant la bosse au kilomètre 40. C’est ce qu’on a fait, mes coéquipiers ont contrôlé. Bourg-en-Bresse a mis un coup de vis dans la côte, ça a explosé. Un groupe d’une dizaine de gars est sorti. On avait juste Vincent (Arhie) qui était présent dedans. D’autres équipes étaient piégées dont Étupes et la formation France militaire. Ainsi, ça a roulé et c’est rentré. Dans la dernière bosse, Victor Loulergue et Clément Izquierdo sont sortis en costauds. J’étais dans les premiers du peloton jusqu’aux 200 mètres. Je me trouvais dans la roue de mon coéquipier Julien Marin. L’arrivée était très dangereuse, c’est dommage. Les gars nous ont doublés en sautant le trottoir.

Je perds le maillot à la place, ce n’est pas très grave. Je reste malgré tout dans le même temps. C’est serré, on est quatre dans la même seconde. Rien n’est perdu, je vais continuer de me battre jusqu’à la fin du week-end. J’aurai moins de pression. Ce n’était pas facile d’avoir le poids de la course que ce soit pour moi ou mes coéquipiers. On va pouvoir souffler. On fera le point ce soir ».

N. SILLIAU

Robin Frederic KOS

Gaverzicht-BE Okay-Van Mossel

Échappé, plus combatif, 19e de l'étape à 4" et 25e du général à 1'11"

« Ce n’était pas vraiment mon but d’aller dans l’échappée mais je me sentais bien et j’y suis allé. Je me suis retrouvé tout seul pendant cinq kilomètres, avant d’être repris par quelques gars dont mon coéquipier (Kamiel Notebaert, NDLR). J’ai roulé, je n’avais rien à perdre. Pour moi, c’était mieux d’être à l’avant que dans le peloton. J’ai demandé à mon coéquipier d’imprimer le rythme dans la principale bosse. J’ai ensuite roulé à mon rythme et on se retrouve à deux au sommet. On a été repris par les premiers du peloton dont notre leader (Brem Deman, NDLR). On a donc roulé à bloc avec Bourg-en-Bresse. Malheureusement, on a été repris.

Ma saison est vraiment bonne même si les résultats ne le montrent pas trop. Je fais souvent des coups comme aujourd’hui (samedi). J’ai souvent été échappé sur les courses par étapes comme au Tour de Liège où je gagne la première étape. On est une équipe offensive, ça fait progresser ».

R. KOS