Markel Beloki n’a pas pu pleinement s’exprimer, lundi, lors du Championnat du Monde Espoirs contre-la-montre. Alors que son compatriote Ivan Romeo (Movistar) a décroché le titre et le maillot arc-en-ciel, le coureur d’EF Education-EasyPost a été handicapé par un problème mécanique. “J’ai dû changer de vélo à mi-parcours après un problème tout bête… Ça m'a un petit peu sorti du chrono pendant quelques minutes. Je me suis déconcentré. J’ai forcément perdu pas mal de temps mais bon, ça fait partie du jeu”, regrettait-il en zone mixte auprès de DirectVelo, quelques instants seulement après en avoir terminé sur le circuit de Zurich, en Suisse. “Je reste quand même satisfait de mes sensations. Je n’avais pas d’objectif de résultat en tête mais j’espérais bien figurer malgré tout. Ça n'a pas été le cas mais tant pis, il y en aura d’autres”.

Sur le papier, Markel Beloki pouvait être ambitieux. Alors qu’il n’est qu’Espoir 1ère année, il avait décroché la médaille d’argent lors du Championnat d’Espagne contre-la-montre Élites, en juin dernier (voir classement), une “belle surprise”. Il aura une autre occasion de faire parler ses qualités de rouleur dès ce mercredi à l’occasion du relais mixte du Mondial. “On a une bonne équipe”, promet-il, bien que l’Espagne ne soit pas citée parmi les nations favorites au titre face à l’Australie, la France ou encore l’Italie. En revanche, le fils de Joseba Beloki ne sera pas présent sur l’épreuve en ligne, vendredi. “C’est une décision du sélectionneur, qui fait au mieux pour essayer de gagner. Il faut l’accepter, il y a des coureurs meilleurs que moi”.

Alors qu’il est sur le point de mettre un terme à sa saison chez les pros, l’Hispanique affirme ne pas regretter son choix d’être passé directement des rangs Juniors au WorldTour. “C’était une bonne saison pour moi chez les pros. Je n’ai que 19 ans et c’était tout nouveau mais j’ai appris beaucoup de choses. Il y a beaucoup de coureurs d’expérience dans le groupe. J’adore rouler avec eux. C’est un gros changement depuis les Juniors mais on m’a énormément aidé et ça a rendu les choses faciles”. Comme Andrew August (lire ici), entre autres, il ne regrette pas de n’avoir jamais disputé le calendrier Espoirs, malgré une exception avec une participation au Tour de l’Avenir. “Ça ne me manque pas. Chaque coureur doit aller à son rythme. J’ai pris cette décision personnelle et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde”.