Loris Rouiller : « J'ai beaucoup changé ma dynamique »
Loris Rouiller a fait un retour gagnant sur la Coupe de France. Alors qu'il n'y avait pas participé l'an dernier, le Suisse en avait remporté plusieurs manches à l'hiver 2021-2022, avant de terminer 2e du général la saison suivante. Ce samedi, il a donc triomphé à Nommay pour la première manche (voir classement). Après être passé par de grosses structures ces dernières saisons, il a désormais rejoint une équipe allemande, Heizomat Radteam, au terme d'un été où il a laissé de côté le VTT. Un nouveau coureur s'est présenté au micro de DirectVelo, à l'aube de cette saison dans les sous-bois qui commence parfaitement.
DirectVelo : C'est un retour gagnant pour toi !
Loris Rouiller : La Coupe de France est toujours une jolie compétition où il y a du niveau, mais c'est assez tôt dans la saison pour le moment, ce n'est pas mes objectifs, j'essaie de trouver du rythme. C'est idéal ici avec des parcours rapides, on peut retrouver ça en Belgique. Je suis super content de mon début de saison, je suis à chaque fois sur le podium, il faut le faire.
Comment s'est passée ta course ?
La gestion était dure aujourd'hui. Je ne savais pas le niveau de certains donc je me suis méfié. Pour moi ça partait trop vite, je n'étais pas super, j'ai dû récupérer et souffler un peu. J'ai fait rapidement l'effort pour creuser, avoir un avantage et gérer. J'étais quand même bien à bloc car c'est très roulant. Moi je préfère quand il y a davantage de parties techniques.
« ÇA M'A PEUT-ÊTRE FAIT DU BIEN DE VOIR AUTRE CHOSE »
Dans quelles conditions entames-tu ta saison ?
J'ai fait un été totalement différent cette année. J'ai beaucoup changé ma dynamique, on a totalement changé notre vision avec mon entraineur, j'ai fait une saison complète sur route avec une trentaine de courses gravel au lieu du VTT. J'ai beaucoup couru pour moi pour avoir plus de force et travailler différemment. Ça fonctionne bien, mais ce n'est que le début de saison. Je ne peux qu'être content mais les objectifs sont plus tard sur les Coupe du Monde, le Championnat suisse et le Mondial.
Plus gobalement, où en es-tu dans ta carrière ?
J'ai un peu changé de dynamique, je viens dans cette équipe car je suis assez carré et organisé, ils le sont aussi, c'est allemand (sourire). De ce côté, je m'y retrouve à 100%. Je trouve que j'ai un équilibre super dans cette équipe. J'ai aussi couru avec Elite Fondations sur route, très organisée et une ambiance d'enfer. Ça me correspond mieux que ces grosses équipes. C'était magnifique d'être chez Alpecin, mais c'est totalement différent. Je ne critique pas, si j'ai une telle opportunité je l'accepterai peut-être, mais ça m'a peut-être fait du bien de voir autre chose. Maintenant on va voir demain, mais mon week-end est déjà réussi. Je partirai en entrainement, je n'irai pas aux Europe. Je prends le temps.