Pour la première fois, le Team Reine Blanche dispute le Tour du Rwanda (2.2). L'épreuve s'est élancée ce dimanche par un prologue de 3,8 kilomètres autour du Stade Amahoro, à Kigali, où le Team Type 1 a signé un triplé. L'équipe française est quant à elle composée de quatre coureurs licenciés au comité Rhône-Alpes. Leurs objectifs : des succès d'étapes, à l'image de leur compatriote Benjamin Trouche, lauréat en 2010 dans une arrivée en côte. Le quatuor du Team Reine Blanche confie à www.directvelo.com les raisons de son voyage au "'pays des mille collines".

Adrien Muffat (Evian Vélo)
« Il a fallu monter l'équipe en quinze jours ! Je remercie Chantal Fidele, manager du Team Reine Blanche et les autorités rwandaises pour leur accueil. J'étais déjà allé au Tour de la Réunion et plusieurs fois sur des épreuves marocaines. Comme je ne suis pas un champion, ici je me fais vraiment plaisir sur un vélo. Si je n'étais pas cycliste je je serais sans doute jamais venu au Rwanda. C'est une affaire d'opportunités, de découvertes, et je suis heureux d'être là. »

Antonin Azam (Grenoble Métropole Cyclisme 38)
« Je suis plutôt grimpeur, donc le parcours devrait normalement me convenir. Mais je suis dans l'incertitude. J'ai coupé le vélo cinq semaines et j'ai décidé de venir ici il y a seulement quinze jours, sur proposition d'Adrien. En plus j'ai été malade suite au vaccin contre la fièvre jaune. Je vais tout tenter ici. J'ai très envie de découvrir ce pays. Voilà une course qui nous changera de nos habitudes ! »

Damien Fol (Evian Vélo)
« Je suis venu au Rwanda pour découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture. Le Tour de la Réunion [où toute l'équipe était présente sauf Alexis Chenevrier et où Antonin Azam s'est imposé, NDLR] était ma première épreuve à l'extérieur de l'Europe. Le Rwanda est un pays différent de ce qu'on peut imaginer. La propreté des rues et la qualité de l'accueil m'ont surpris. J'ai hâte de voir la suite. »

Alexis Chenevier (VC Rumilly/Team Scott Les Saisies)
« Le Tour du Rwanda est ma première course sur route de la saison... Le reste du temps, je suis vététiste. Le parcours accidenté devraient bien me convenir. Le vélo est une façon idéale de découvrir un pays : on en profite très bien sans pour autant jouer les touristes. Qui plus est, on va pouvoir préparer la saison 2012 sous un beau soleil alors qu'on ne peut encore rien faire dans les Alpes, pas même du ski. »

Crédit Photo : Pierre Carrey - www.directvelo.com