Tom Donnenwirth « respecte » la décision des commissaires

Crédit photo Joey Photovisions

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Il avait déjà marqué les esprits au Tour de l’Ain, il y a une dizaine de jours, en terminant 2e et 4e d’étapes mais aussi 4e du classement général final. Cette fois-ci, Tom Donnenwirth a bien cru faire encore plus fort en enlevant la première étape en ligne du Tour Alsace (2.2). Le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale Continental a coupé la ligne d’arrivée le premier, mais il a finalement été déclassé après avoir (trop) joué des coudes face à Alexandre Delettre dans un sprint à deux. Et c’est finalement le professionnel de St-Michel-Mavic-Auber 93 qui a été déclaré vainqueur (voir classements). “Je n’ai pas revu les images. J’ai fait mon sprint. Je sentais qu’il revenait. On s’est touchés à l’arrivée”, concédait Tom Donnenwirth, à chaud, auprès de DirectVelo. L’athlète de 26 ans était forcément déçu mais beau joueur. “J’ai lancé mon vélo, je pense être le premier sur la ligne mais les arbitres ont pris leur décision. Je respecte ce choix. Je ne suis pas un mauvais perdant. C’est une belle victoire pour Alexandre, qui tournait autour depuis un moment”. Les deux hommes avaient d'ailleurs le sourire et ont échangé tranquillement lors de la cérémonie protocolaire. 

Jusqu’à ce sprint mal maîtrisé, il avait parfaitement joué le coup durant cette étape. “J’étais d’abord dans le bon coup d’une vingtaine avec Léo (Bisiaux) alors que des leaders étaient piégés. On n’a jamais couru à contre-temps, on a toujours été dans les bonnes vagues”. Pour autant, il savait qu’il ne fallait surtout pas trop en faire. “Je suis toujours resté confiant. La Visma a une grosse équipe ici et ils étaient prêts à rouler alors tant qu’ils ne mettaient pas quelqu’un devant… Les Auber aussi voulaient prendre les choses en main, je savais qu’ils avaient deux belles cartes à jouer entre Nicolas (Breuillard) et Alexandre (Delettre). J’ai donc décidé de garder un maximum d’énergie pour le final car les derniers kilomètres me correspondaient bien, avec des montées raides. C’était la stratégie : il fallait rester caché et miser sur la fraîcheur à la fin”.

Et c’est ce qu’il a parfaitement fait en plaçant une grosse mine dans la dernière difficulté de l’étape. “J’ai attaqué après les pavés. On a pu sortir à deux avec Alexandre. Ensuite, il s’est passé ce qu’il s’est passé au sprint… Mais les jambes sont là et je suis placé au général. C’est l'essentiel, même si c’est dommage pour la victoire d’étape”. Il restera encore de belles opportunités à Tom Donnenwirth et l’ensemble de l’équipe Decathlon AG2R La Mondiale U23 jusqu’à dimanche. “On va essayer de courir intelligemment. Mais de toute façon, ça va se faire à la pédale. Si on est forts, on sera devant”



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