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Stagiaire l’été dernier avec Roubaix-Lille Métropole, Boris Zimine à intégré l’équipe professionnelle en janvier dernier. Depuis, il a alterné les hauts et les bas en raison d’un problème de santé persistant. Sa 8e place dimanche dernier à la Polynormande (1.1) montre que la forme revient petit à petit pour le Francilien. Présent sur Paris-Corrèze (2.1), il revient pour www.directvelo.com sur son début de saison et présente ses objectifs futurs.

« Mon début de saison s’est plutôt bien passé, j’ai surtout observé. La première partie de l’année, de janvier à fin juin, devait surtout être l’occasion d’apprendre, de découvrir encore plus le milieu pro et surtout de rouler dans un peloton en frottant. Globalement, j’ai fait ce que j’espérais.
Dès février, j’étais assez frais. Je me suis bien comporté notamment sur l’Essor basque (Elite Nationale) et au Tour du Haut-Var. Malheureusement, je n’ai pas eu de grands résultats et je n’ai pas réussi à concrétiser.
Ensuite, de mi-mars à mi-mai, j’ai été contraint d’arrêter de courir, j’avais des problèmes hépatiques. En tout et pour tout, j’ai dû faire trois jours de course durant cette période. Il a fallu gérer cette coupure forcée, ce qui n’est pas toujours évident.

Un bon résultat sur Paris-Roubaix Espoirs

J’ai remis en route à partir de mi-mai afin de préparer Paris-Roubaix Espoirs et la Ronde de l’Oise (2.2). Finalement sur Paris-Roubaix, je me suis bien comporté je pense (il termine 10e, NDLR). Mais j’ai été pris dans une chute et l’échappée est partie sans moi. J’ai tout de même réussi à revenir sur la tête de course. De toute façon, le vainqueur (Bob Jungels) était vraiment intouchable ce jour-là. J’aurais quand même aimé faire une meilleure place… c’était faisable.

Se rassurer en courant avec les amateurs

Pour le moment, je peux dire que je n’ai pas été du surpris par le rythme de course dans le peloton professionnel car j’avais déjà été stagiaire avant de passer pro. Mais ce qui change surtout à ce niveau là c’est le fait que lorsqu’on n’est pas à 100%, il est quasi-impossible de suivre les meilleurs, tu subis la course sans arrêt. Alors que chez les amateurs tu pouvais encore t’en sortir.
J’ai refait quelques courses élites notamment, je trouve ça sympa de recourir avec les amateurs, ça permet de revoir les copains. De plus, quand on a un petit moment sans course, on garde le rythme en faisant des élites. Et je dois dire que c’est aussi un bon moyen de se rassurer un peu quand le moral n’est pas très bon.

Retour en forme pour le Championnat de France de l’Avenir

En ce moment, la condition revient bien. J’ai terminé 8e de la Polynormande dimanche dernier, j’étais plutôt satisfait. Maintenant, après Paris-Corrèze, je ferai la Mi-Août en Bretagne (2.2) et le Championnat de France de l’Avenir. Je ne connais pas le parcours mais on m’a dit qu’il serait difficile. Je me suis donné comme objectif d’être prêt à cette période, dès la dernière manche de Coupe de France et je pense être dans le bon tempo. J’ai ma carte à jouer dans des petits groupes au sprint et sur des parcours difficiles. J’aimerais bien aussi faire Paris-Tours, mais il faudra voir si l’équipe Roubaix-Lille Métropole est sélectionnée. J’avais fini 9e l’an passé sur Paris-Tours Espoirs, cette course me conviendrait.
Cependant, il est clair que mon grand objectif de l’été reste le France. J’y vais évidemment pour gagner. Même si je vais courir contre des amateurs, ça serait très compliqué car la façon de courir sur un Championnat est très particulière. On verra bien ! (sourires) »
 
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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com