La meilleure saison de Jonathan Boucher

Arrivé au CG Orléans Loiret en provenance de Tours Agglo 37, comme un petit noyau d’autres coureurs, Jonathan Boucher arrive à maturité. Sa 2e place le week-end  dernier sur la finale de la Coupe de France DN3 n’était une surprise pour personne. En effet, le Loir-et-Chérien s’est notamment illustré sur le dernier Championnat de France de l’Avenir, en prenant la 15e place du contre-la-montre et la 10e place de la course en ligne. Souvent à l’attaque, il n’a cependant pas réussi à revenir sur les deux hommes de tête ce dimanche d’août. Avec le recul, il se dit entièrement satisfait de son séjour breton. "Si on m’avait dit que j’allais faire un aussi beau championnat, j’aurais signé de suite. J’ai couru sans pression et j’arrive pour la 3e place", confie-t-il à www.directvelo.com.

Un début de saison perturbé

Surtout que son début de saison n’a pas répondu à ses attentes. Alors que son équipe, le CG Orléans Loiret, était déjà en forme dès février, le coureur, qui fêtera dans dix jours ses 22 ans, a eu quelques soucis physiques. "Ce fut un peu mouvementé. Après l’Essor basque, j’ai eu mal au genou et j’ai été arrêté deux semaines. J’ai perdu ma condition et j’ai ensuite eu des difficultés à remettre en route", précise-t-il. La confiance est revenue au printemps, sur les manches de Coupe de France DN3, notamment sur le Grand Prix de la Gerbe Savoyarde où il a pris la 14e place. "Je suis arrivé en bonne condition un peu tard, c’est dommage", glisse-t-il.

La finale de la Coupe de France DN3, une déception

Depuis, il cumule les places d’honneur, avec 15 Top 10. La dernière en date donc, sa deuxième place sur la Classique Champagne-Ardenne, l’ultime manche de la Coupe de France DN3 où le CG Orléans Loiret visait la montée en DN2. "Enric Lebars (Hennebont Cyclisme) nous a surpris. Il a attaqué de derrière et personne n’a vraiment osé faire l’effort. J’ai lancé mon sprint dans les 200/300 derniers mètres… c’était  trop tard ! C’est dommage car nous étions que deux à l’avant avec Cénéric (Racault). Il aurait fallu que Médéric (Clain) réussisse à opérer la jonction", raconte-t-il.

« J’ai passé un palier »

Même si rien n’est encore perdu pour l’accession à la division supérieure, la tâche s’annonce ardue, et le club n’est plus maître de son destin. Un club où Jonathan Boucher prend plaisir à courir. "On se connaît tous bien, les deux plus anciens, Cénéric et Médéric m’apprennent beaucoup de choses. Ils roulent beaucoup pour les jeunes avant de penser à eux en priorité, c’est une chance chez nous", tient-il à préciser.
Pour sa dernière saison chez les espoirs, il sait d’ailleurs qu’il a "passé un palier". Ses performances en sont la preuve. Il n’hésite pas à dire que  "c’est (sa) meilleure saison parmi l’élite". Il ne lui manque que de lever les bras. "Je ne sais pas pourquoi, je n’y arrive pas encore", regrette-t-il.
Après quelques jours de repos, il reprendra sur le Chrono de Tauxigny et les manches du Challenge du Boischaut. Avant, peut-être de conclure en beauté : "J’aimerais faire un bon Paris-Tours Espoirs", note-t-il.

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com

 

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