L’émotion était de rigueur dimanche dernier sur le Championnat de Lorraine à Sainte-Marguerite (Vosges). A 39 ans, Nicolas Marchal remportait son premier titre après bien des galères en 2013. "Le début de saison a été compliqué avec une grosse chute fin mars qui m’a vraiment bien secoué physiquement mais surtout psychologiquement", explique-t-il à www.directvelo.com.

Un début de saison gâché dont l’un des fers de lance de l’ASPTT Nancy aurait bien voulu se passer pour sa dernière saison au plus haut niveau amateur. "Ce titre a d’autant plus de saveur", lâche-t-il. En effet, il est allé cueillir ses premiers lauriers de la saison avec la tête et les jambes mais également en misant tout sur le sprint final alors qu’il se retrouvait dans un groupe de cinq pour la victoire. "Il y avait deux motos avec moi (sourires), Guillaume Muller et Julien Absalon, raconte-t-il. Je donnais tout à chaque tour pour ne pas me faire sortir de la roue dans la bosse. Pour la victoire nous n’étions plus que 5 ! Mais dans l’avant dernière montée, j’ai senti que Guillaume et Julien commençaient à baisser de rythme." Alors il a entrepris d’y croire. Il ajoute : "Je me suis dit que ce serait peut-être jouable au sprint, j’ai tout misé sur cela." Surtout, se sachant moins fort que d’autres, il a su s’économiser au maximum pour venir coiffer Bruno Chardon dans les 50 derniers mètres.

Une victoire en appelant d’autres, il se verrait bien remettre ça prochainement. Cela ne sera pas sur une manche de Coupe de France DN3 pour la zone 1, une compétition sur laquelle Nicolas Marchand aurait aimé être plus performant. "Trois fois 13e c’est largement moins bien que l’an passé où j’avais pris deux fois la 2e place et une 7e place... J’aurais souhaité en gagner une mais je n‘avais pas les cannes et en plus avec Samuel Plouhinec dans le peloton ça complique encore plus les choses (sourires) !", avoue-t-il. L’ASPTT est néanmoins qualifiée pour la grande finale, la Ronde Mayennaise le 16 septembre prochain, c’était son objectif et celui du club. "Christophe Bétard et moi n’avions pas le même forme que l’an passé et les parcours étaient plus durs", reconnait-il.

Pour l’heure, il va pouvoir se concentrer sur une échéance importante, à savoir le Championnat de France de Lannilis auquel il participera avec la sélection de Lorraine composée également de Bruno Chardon et Guillaume Muller. "Ensuite, il y aura le Tour de Côte d’Or où je m’étais bien comporté l’an passé ! (il avait pris la 8e place au général, NDLR)", glisse-t-il en guise de conclusion.

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