Dominateur d'Annemasse-Bellegarde-Annemasse en 2006 et 2008, Sébastien Grédy sera dimanche sur la doyenne des classiques amateurs en France comme directeur sportif du SCO Dijon.

 

"Cette course est vraiment la référence, explique-t-il à www.directvelo.com. Quand on me parle de mon palmarès, ce sont les deux victoires sur Annemasse-Bellegarde qui ressortent, plus encore que mon étape du Rhône-Alpes Isère Tour, qui est pourtant une belle épreuve en catégorie 2.2."

 

Depuis les années 90, la liste des lauréats comprend de futurs professionnels, tels Lars Michaelsen, Giuseppe Guerini, Beat Zberg, Thor Hushovd et Janek Tombak ou plus récemment Kenny Elissonde et Warren Barguil. "En général, un coureur de moins de 24 ans qui l'emporte passe pro l'année suivante", observe Sébastien Grédy.

 

Lui s'était imposé en attaquant dans deux zones différentes du parcours : la première année dans la dernière côte, les Echelettes (située à 5 kilomètres de l'arrivée), et la seconde fois dans la montée principale de Chez Padon (à 36 kilomètres du but), une difficulté qui selon lui permet de faire la différence parmi les grimpeurs et les hommes en forme.

 

Pour l'édition 2014, il peine à retenir un nom de favori. "Peut-être Jérôme Mainard (CR4C Roanne), mais le niveau reste très homogène en ce début de saison."

 

Le SCO Dijon devrait accorder un statut protégé à Guillaume Barillot et Julien Bernard. Le reste du groupe est composé de néophytes de l'épreuve ou de coureurs en reprise après une période de convalescence, qui pourront se mettre en jambe la veille au Tour du Pays Saint-Pourcinois (et non au Grand Prix de Saint-Etienne Loire, au tracé plus exigent). Les deux leaders présumés seront dispensés de compétition le samedi. C'est le dernier secret que livre l'ancien vainqueur : "Pour gagner Annemasse-Bellegarde, sauf si on s'appelle Samuel Plouhinec, on doit pas courir la veille !"

Crédit Photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com