Clément Carisey (VC Caladois) avait terminé l'an dernier à la 7e place de la 3e étape du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2). A quelques heures du départ de l'édition 2014, l'Isérois âgé de 22 ans répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Que penses-tu de ta saison jusqu'à maintenant ?
Clément Carisey : Je suis satisfait de certains points et déçu d'autres. Je progresse chaque année et suis, d'ordinaire, pas en forme en début de saison. Cette année, j'ai pu prendre les grandes échappées de plus de la moitié des courses auxquelles j'ai pris part. Faire la course devant et additionner les efforts, ça fait progresser. Je craque souvent en fin de course, c'est mon principal problème. Du coup, je n'ai pas su aller chercher des résultats lorsqu'ils étaient à ma portée. C'est le seul point qui me tracasse. Mais je l'oublie lorsque je suis devant, je ne regrette pas de faire des efforts superflus. Je me dis que ça paiera un jour. J'arrive à cette période de l'année où il y a de belles courses avec une forme ascendante, même si je passe mes examens pour l'obtention de ma licence STAPS. Ce qui me laisse moins de temps pour rouler que d'habitude.

Avec quelles ambitions vas-tu au Rhône-Alpes Isère Tour ?
Cette année, je vais sur la course sans une grande ambition particulière. Je veux dire par là, que je ne vais pas me fixer un résultat. J'y vais pour me faire plaisir. Certaines étapes passent sur mes routes d’entraînement dans la Chartreuse. Ici, ça sera comme sur chaque course... Je vais essayer d'être acteur, prendre les échappées... Ça sera d'ailleurs le mot d'ordre pour toute l'équipe. Nous sommes là avec presque le même effectif que l'année passée. Même si notre début de saison est plutôt discret, nous sommes préparés et avec le couteau entre les dents.

« J'AI PU ME FAIRE PLAISIR L'AN DERNIER »

Que gardes-tu en mémoire de ta première expérience là-bas ?
L'an passé, j'avais déjà eu la chance de participer pour ma deuxième année en Elite. A dire vrai, je ne comprenais pas l’intérêt de courir sur cette course, sans partir défaitiste pour autant puisque je me bats sur chaque course peu importe le niveau. Mais ici, je pensais souffrir tous les jours et j'y étais venu avec comme seul objectif de le finir. Donc forcément m'échapper sur la 3e étape me satisfaisait déjà... J'ai pu me faire plaisir en tentant ma chance dans le final sans succès. Frédéric (Talpin) avait déjà ramené la victoire la veille, donc notre RAIT était déjà réussi pour toute l’équipe.

Est-ce un rendez-vous particulier pour toi l'Isérois ?
Oui, c'est un rendez-vous particulier, c'est une belle course, à coté de la maison, avec les pros et c'est aussi important pour le club d'être présent. Cette course arrive à un moment de l'année où j'ai sans doute les meilleurs sensations. Et cette saison, sur fin avril-mai, on retrouve trois manches la Coupe de France DN2 et même Paris-Roubaix Espoirs. Etre devant et/ou chercher des résultats sur ces courses est important.

Crédit Photo : Patrick Berjot