Rudy Barbier : « Plus d’ambitions qu’en début d’année »
Auteur d’un début de saison convaincant pour ses débuts chez les pros, Rudy Barbier espère désormais confirmer en fin d’année. Actuellement en stage dans le Sud pour préparer l’Artic Race of Norway (2.1), le sprinter de Roubaix-Lille Métropole donne de ses nouvelles pour DirectVelo.com.
« Je reviens de la Polynormande, une manche de Coupe de France qui comme je le pensais était vraiment très dur. Le circuit n’était pas forcément taillé pour moi mais je me suis accroché. J’étais dans cette course d’abord dans l’optique de faire des kilomètres et de travailler un maximum, enchainer les efforts. Au-delà de l’entrainement, c’était aussi un moyen de continuer de travailler dans l’optique des deux grands rendez-vous qui m’attendent en août, l’Artic Race of Norway (14-17 août) et le Tour du Poitou-Charentes à la fin du mois.
« LA CIOTAT AVANT LA NORVEGE »
Ce sont deux épreuves qui peuvent très bien me correspondre, je ne m’en cache pas. C’est d’ailleurs pour préparer au mieux ces courses-là que je suis actuellement dans le Sud à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) pour une semaine de stage. Je veux mettre toutes les chances de mon côté, retrouver le bon coup de pédale avant les prochaines courses en Norvège notamment. Il faut dire que mis à part le Challenge d’Or, je n’avais pas pu beaucoup courir en juillet. Maintenant, j’aime bien courir mais d’un autre côté il me faut quand même des journées de repos. C’est ma première saison chez les pros, je sens que j’ai besoin de souffler parfois. Cela dit, je me sentais encore vraiment en forme sur le Championnat de France et j’ai voulu garder cette forme-là en essayant de ne pas débrancher de tout le mois de juillet, avec encore une fois, les courses du mois d’août à l’esprit.
« JE SAIS QUE JE SUIS PRET »
En Norvège, je pense que trois des quatre étapes devraient arriver au sprint, d’autant qu’il y aura Alexander Kristoff (Katusha). Sur l’étape la plus difficile en revanche, je pense que ça ne passera pas. Il y aura quand même plusieurs cols difficiles. J’irai là-bas dans l’idée de faire du mieux possible, avec en tête le Tour de Picardie où j’avais été capable de chercher des Top 5 et mêmes des podiums. Et puis, pourquoi ne pas jouer la gagne tous les jours… C’est l’ambition. Mais si je fais dans les trois, ou dans les cinq... ce sera déjà bien. Le Tour de Picardie m’a vraiment rassuré. Depuis, je sais qu’il est possible de faire des résultats sur des courses comme l’Artic Race of Norway justement. Je veux refaire la même chose. Ou encore mieux même ! Je sais que l’équipe aura l’occasion de s’exprimer sur cette course. On jouera tous les jours les sprints. Et puis, si un gars de l’équipe comme Quentin (Jauregui) est placé au général avant la dernière journée, alors on défendra cette place au général. Je sais qu’il y aura aussi Baptiste (Planckaert) qui peut faire quelque chose. On discutera en course pour voir qui a le plus de chance dans la dernière ligne droite. Il faudra simplement savoir dans quelle condition il se trouve en ce moment. En tout cas, moi je sais que je suis prêt.
« PRENDRE ENCORE PLUS DE METIER EN FIN DE SAISON »
J’ai eu l’occasion de discuter avec les dirigeants et l’encadrement récemment, histoire de faire un premier point sur cette saison 2014. On en est venu à la conclusion que la première partie de saison était concluante. Le but premier était de découvrir et finalement, j’ai pu faire un peu plus que ça en allant chercher de bons résultats (2e de Paris-Arras, 2e de la Ronde de l’Oise, 5e du Tour de Picardie, 9e du GP Pino Cerami, NDLR). Désormais, je veux profiter de la fin de saison pour aller chercher des résultats et prendre encore plus de métier. J’ai clairement plus d’ambitions que je ne pouvais en avoir en début d’année. Sans prétention aucune, j’ai travaillé. Et je sais maintenant que de belles choses sont possibles. »
Crédit Photo : Thomas Maheux - thomasmaheux.tumblr.com