10e du Grand Prix de Saint-Etienne Loire, 12e du Grand Prix Delorme de Liergues et 15e de Bourg-Arbent-Bourg (Coupe de France DN2), Loïc Rolland s'approche du haut des classements. Et ce même si son cursus scolaire, particulièrement cette année, complique un peu plus son organisation. "Cette saison de vélo est indéniablement conditionnée par l'école où je ressens une grosse pression, particulièrement cette année", explique l'étudiant en 2e année de prépa intégrée à l'Insa Lyon. C'est à la fin de cette deuxième année que se fait le choix de la spécialisation.

Le sociétaire du VC Caladois estime être "un peu plus devant" sur les courses. "J'en suis content et je pense que ça peut s'accentuer durant la suite de la saison. Je suis encore un peu juste pour jouer la gagne. Je me sens encore en retrait par rapport aux tout meilleurs mais d'ici l'été, j'espère grignoter cet écart", rapporte-t-il à DirectVelo.com.

UN TOP 10 SUR UNE ETAPE COMME OBJECTIF

A partir de jeudi, il va découvrir le Rhône-Alpes Isère Tour (2.2). Le coureur âgé de 20 ans reconnaît n'avoir aucune idée de la manière de courir sur ce type d'épreuves. "Je veux avant tout aider mes coéquipiers et notamment Bastien Duculty qui a possiblement une carte à jouer. Donc il y a beaucoup d'enthousiasme à l'idée de découvrir le Rhône-Alpes Isère Tour", dit-il.

La 3e étape, qui va parcourir le Pilat, se disputera sur des routes souvent empruntées par le Stéphanois. "Ce sont mes routes d'entraînement. Surtout, j'ai eu l'occasion de reconnaître la boucle de cette fameuse étape assez récemment, un jour où j'étais sur Saint-Etienne", confie Loïc Rolland.

L'ex coureur du Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin ne pense pas au classement général. "Pas cette année... Déjà un Top 10 sur une étape, ce serait vraiment bien. C'est ma première réelle course professionnelle de ce type, je veux donc déjà prendre la température de l'allure, de l'ambiance... Si je suis à l'aise, pourquoi pas envisager plus... Mais un Top 10 sur une étape me rendrait très satisfait", conclut-il.

Crédit photo : Patrick Berjot