Vingt ans, un cap souvent fêté en fanfare. Sam Oomen s'est lui offert une 8e place finale du Tour de l'Ain pour son anniversaire, samedi, à Lélex. L'Espoir deuxième année néerlandais a tenu tête, cinq jours durant, aux expérimentés Domenico Pozzovivo, Steven Kruijswijk ou Alexandre Geniez. "Je ne m'y attendais pas vraiment", commente le Batave de Rabobank Development Team.

Il espérait secrètement accrocher un Top 15 voire un Top 10 au classement général. "Mais accompagner les meilleurs jusqu'à la fin, je n'y croyais pas", avoue-t-il pour DirectVelo.com.

« C'ETAIT BEAU DE M'ACCROCHER »

Après avoir escaladé le Col de Menthières avec les meilleurs, le jour de ses vingt ans, il a décroché une 5e place à Lélex. "A vrai dire, la dernière étape fut plus simple que la troisième, car la FDJ a beaucoup plus contrôlé. Une fois dans les cols, ça a vraiment fait la course et les gars comme Latour avionnaient vers le sommet. Pouvoir m'y accrocher, c'était beau", sourit le vainqueur du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2).

2e du Tour des Pays de Savoie et du Tour Alsace, il compte désormais s'illustrer sur le "Tour de France" des Espoirs, le Tour de l'Avenir. "Il s'agit de la plus grande course avec les Mondiaux, c'est vrai. Mais j'essaie de répondre présent toute l'année, comme au Tour de l'Ain."

UNE PREPARATION IDEALE

Discret sur ses ambitions, nul doute que le grimpeur de poche vise mieux que sa treizième place finale de 2014. Il s'était aussi classé deuxième d'étape au Plateau de Solaison, derrière Ilya Davidenok, un Kazakh contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants le lendemain de sa victoire (lire ici).

"Le Tour de l'Avenir arrive rapidement, mais en principe, le Tour de l'Ain constituait la préparation idéale", analyse Oomen, qui profitera de cette semaine pour récupérer. "Ma condition est bonne et j'espère pouvoir la maintenir à ce niveau. Puis on verra comment je me débrouille."

Crédit photo : Mathilde L'Azou