Kastrantas déjà d'attaque pour le CC Villeneuve
"Finir la saison 2015 fort pour démarrer 2016 plus fort que jamais." C'est le plan de Haris Kastrantas, l'un des deux Grecs du CC Villeneuve Saint-Germain, qui a joué les prolongations jusqu'à la fin octobre, sur des épreuves turques inscrites au calendrier UCI. Visiblement costaud, encore (ou déjà) en bonne forme : il termine 10e du Tour de Torku Mevlana mais aussi meilleur grimpeur et meilleur sprinter du Tour d'Aegean.
Puis il est parti rouler en Crète, au soleil, dans la montagne, pour préparer sa reprise en février sur les Plages Vendéennes. Très impatient...
"Je veux être en bonne condition d'entrée de jeu, explique-t-il à DirectVelo. Je retiens de la saison 2015 qu'il ne faut pas attendre l'été pour être en forme, parce que tu risque de ne pas avoir cette chance, en cas d'accident."
Kastrantas sait de quoi il parle : après de bons résultats au printemps, dont une 3e place d'étape sur le Tour d'Eure-et-Loir, en Coupe de France DN1, il s'est fracturé le bras dans une chute sur les Jeux Européens, au mois de juin, en Azerbaïdjan. Opéré, il a été cloué tout l'été en Grèce pour sa rééducation.
Sa saison 2015, la première en France après trois années dans des Continentales grecques, se résume à "des coups de chance et des coups de malchance". Dans la seconde catégorie, cet accident au mois de juin ou encore un constat de carence (lire ici). Dans la série des bons souvenirs, plusieurs places d'honneur comme cette 2e sur le Grand Prix de Soissons, derrière son coéquipier et compatriote Polychronis Tzortzakis (lire ici).
"J'ai pris beaucoup d'expérience sur des épreuves UCI comme la Flèche du Sud, le Tour de Gironde, Banja Luka, et désormais je sais comment sprinter face à de très bons coureurs."
A 24 ans, Kastrantas souhaite toujours devenir professionnel. "Certes, je ne suis plus Espoir, constate celui qui passe ces jours-ci son concours d'instituteur. Mais c'est maintenant que je progresse... et non à 22 ans, lorsque j'étais en Grèce, où le niveau est faible. Aujourd'hui, grâce à mon expérience du cyclisme en France, je sais comment gagner !"
En 2016, il espère une saison pleine et sans mauvais sort. De nouveau, il jettera son dévolu sur les épreuves UCI comme Paris-Troyes (le jour de son anniversaire), Paris-Mantes-en-Yvelines, le Tour de Gironde et la Ronde de l'Oise. Ou encore les manches de la Coupe de France DN1, où il pourrait imposer sa pointe de vitesse.
Photo : Haris Kastrantas, tourné vers l'avenir / crédit : DR