Baptiste Planckaert, 27 ans, a rejoint cet hiver la formation Wallonie Bruxelles-Group Protect en provenance de Roubaix-Lille Métropole. Le coureur flamand, deuxième de la dernière Coupe de France-PMU, explique les raisons de son transfert et déclare ses ambitions pour la saisons 2016.

DirectVelo : Ton arrivée chez Wallonie Bruxelles a surpris...
Baptiste Planckaert : Frédéric Amorison (directeur sportif) et moi avons été équipiers plusieurs années au sein de l'équipe Landbouwkrediet. C'est lui qui est l'initiative de ma venue ici. Au départ, je ne pensais pas qu'il était possible de rejoindre l'équipe normalement exclusivement réservée aux coureurs du sud du pays. Aujourd'hui, d'importants partenaires privés nous soutiennent et me permettent de porter mes nouvelles couleurs. Autour de moi, beaucoup de gens ont été surpris. Mais j'ai fait le bon choix. J'arrive dans une structure très professionnelle.

Quelles sont tes ambitions pour la saison 2016 ?
Je veux gagner une course professionnelle. Je suis pro depuis 2010. Jusqu'à présent, j'ai déjà terminé à toutes les positions, de la dixième à la deuxième. Seule la première manque encore à mon palmarès. J'estime avoir ma chance dans les épreuves difficiles. L'idéal est de me retrouver dans une échappée et de régler un groupe au sprint, comme l'an dernier à la Kattekoers (épreuve UCI 1.2 qu'il a remportée au terme d'un sprint à trois, NDLR).

« ME MONTRER SUR LA COUPE DE FRANCE »

Tu vises aussi les sprints massifs ?
Je pense être le plus rapide de l'équipe dans cet exercice. La semaine dernière, lors du stage en Espagne, nous avons travaillé notre train. Notre force, c'est que de nombreux coureurs sont capables d'être mes poissons-pilotes. Je pense notamment à Olivier Chevalier, Kevyn Ista, Grégory Habeaux ou Olivier Pardini qui ont une très bonne pointe de vitesse. Cela nous offrira un avantage non négligeable dans le final, lorsque le peloton sera morcelé en plusieurs parties.

Tu ne pourras plus prendre part au classement de la Coupe de France...
Effectivement, seuls les coureurs des équipes françaises sont pris en compte dans ce classement. Je tiens quand même à me montrer sur les différentes manches. Elles me conviennent d'habitude très bien. Elles se terminent souvent au sprint mais le parcours est toujours sélectif. Je serai au départ de chaque course pour gagner, que ce soit en France, en Belgique ou ailleurs.

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