Dimitri Peyskens aime la France et ses côtes
L’hiver dernier, c’est en grande partie le calendrier français de Veranclassic qui a convaincu le coureur belge, Dimitri Peyskens de rejoindre l’équipe Continentale. (Lire ici). "J’aime les courses françaises. Les parcours me correspondent mieux qu’en Belgique. Les côtes sont en général plus longues et le rythme des courses est plus régulier", explique-t-il à DirectVelo.
Son équipe fait partie des habitués des premiers rendez-vous de l’année. Elle s’est alignée sur le GP La Marseillaise, le 31 janvier dernier, avant d’enchainer avec l’Etoile de Bessèges et La Méditerranéenne, depuis le 11 février. "J’ai repris la saison un mois plus tôt qu’en 2015, où j'avais débuté à Kuurne. J'ai eu de bonnes sensations à Bessèges mais les étapes arrivaient au sprint. Sur la troisième, quand le groupe de costauds est parti dans la côte, j’ai essayé de faire l’effort pour revenir. Mais à 50 mètres, j’ai explosé", constate-t-il. "J’ai passé des partiels en janvier, ma condition est encore juste. Pendant dix jours, je n’ai pas pu m’entraîner comme les « vrais » pros. Je manque de rythme".
MONTER EN PRESSION JUSQU'A LA TOP COMPETITION
Cette reprise précoce doit permettre une montée en pression jusqu’à son gros objectif de la saison, la Top Compétition 2016 (les équipes). "J’ai fini 4e l’année dernière sans disputer toutes les manches donc je me dis qu’il y a quelque chose à faire. La majorité des épreuves se disputent pendant le mois de mai. C’est la période de la saison où je marche toujours le mieux, avec notamment la Flèche Ardennaise", prévient-il. "Sur d’autres courses, il faut avoir une petite pointe de vitesse mais je peux compenser avec un bon placement". La Top Compétition est un challenge qui se dispute sur huit épreuves (voir le calendrier) avec un classement général par point.
Le 3e du dernier Tour de la Province de Liège continue son apprentissage français sur les rives de la Méditerranée. Au départ de l'étape de Banyuls, il plaisante sous sa casquette : "Nous avons un temps belge ! Ça ne me gêne pas. Au contraire, je suis à l’aise dans les virages". "L’étape de Pégomas (ce samedi) devrait me correspondre, ce sera un bon test". Il a tenu parole en tentant de s'échapper avec Arnaud Démare et Alexis Vuillermoz.
A 24 ans, sa première expérience sur les courses du mois de février a convaincu Dimitri Peyskens qui se verrait bien revenir en été. "Je ne connais pas encore mon programme mais j’adorerais découvrir le Tour de l’Ain. C’est une course difficile avec un excellent niveau. Cela dépend aussi des invitations mais pourquoi pas..."