Wallonie-Bruxelles a besoin d'enchaîner
Avec leur maillot jaune et rouge, les Wallonie Bruxelles-Group Protect sont déjà en harmonie avec les couleurs du drapeau de la Normandie. A partir de ce lundi, l'équipe Continentale va enchaîner sa deuxième course par étape de classe 2 à une semaine d'intervalle.
En effet, dimanche dernier Olivier Pardini s'imposait sur le Trophée du Printemps d'Istrie en Croatie. Ce lundi, voici le leader du Challenge DirectVelo Belgique à Carentan pour le prologue du Tour de Normandie, une course d'une semaine. Frédéric Amorison ne s'inquiète pas trop de cette succession de courses. "Ce n'est pas un souci car nous avons un effectif de 16 coureurs. Ce sont des épreuves avec six coureurs par équipe, c'est relativement facile de gérer l'enchaînement." D'ailleurs Olivier Pardini est le seul à doubler Istrie et Normandie. "Nous sommes partis avec des jeunes en Croatie, nous ne voulons pas les cramer", précise le technicien à DirectVelo.
En revanche, pour des courses à huit coureurs la question est moins évidente. "C'est beaucoup plus difficile d'enchaîner la Handzame Classic, Classic Loire-Atlantique et Cholet-Pays de Loire. Il ne faut pas de blessés ni de malades", analyse le directeur sportif.
Le déplacement en Croatie était une première pour l'équipe et répondait à un besoin. "Pour accumuler du rythme, il faut enchaîner les courses. Les grandes équipes participent à je ne sais combien de courses au soleil. Nous, nous n'avons que La Marseillaise-Bessèges-Haut-Var-Provence", constate Amorison.
Sur le Tour de Normandie, Wallonie Bruxelles-Group Protect débarque avec des coureurs expérimentés dont Baptiste Planckaert et Kévyn Ista. Frédéric Amorison s'attend à un premier tri après le prologue long de 6 km. "La météo sera déterminante car il y a toujours beaucoup de vent", prévoit-il. Dès mardi, les coureurs longeront la Manche entre Mondeville et Forges-les-Eaux pour l'étape la plus longue de la course (voir le parcours ici).