Paul Sauvage, un Lyonnais chez lui à Saint-Etienne
C’est en local que Paul Sauvage prendra ce samedi le départ du Grand Prix de Saint-Etienne Loire (Elite Nationale). Sociétaire du pôle Espoir stéphanois, il évoluera sur ses routes d’entrainement, celles où, avec ses camarades, il "passe tous les jours".
En terminant 4e du Prix de Buxerolles la semaine dernière, le coureur du CR4C Roanne a confirmé sa performance du Grand Prix du Pays d’Aix où il avait pris la 10e place. "La Coupe de France n’est pas forcément un objectif. Le but de l’équipe est de gagner une manche, en sacrifiant tout pour un coureur, plutôt que d’en mettre plusieurs dans les quinze premiers", dévoile-t-il à DirectVelo.
Samedi, le Rhôdanien prendra part pour la troisième fois à l’épreuve ligérienne. Une course particulière que connait bien celui qui habite à seulement 500 mètres de l’arrivée. "Je l’ai courue deux fois. La première, en Espoir 1, où j’étais parti au kilomètre 0 avant de faire un long raid échappé. L’équipe avait finalement pris les trois premières places !", se rappelle-t-il avec joie. "L’année dernière, j’étais parvenu à rentrer sur la tête de course mais, dans le final, je fais une hypothermie ou une hypoglycémie et je rallie l’arrivée comme je peux", raconte le récent 3e d'une épreuve sur les Boucles du Haut-Var.
Pour l’édition 2016, Paul Sauvage ne sait pas à quoi s’attendre de ce Grand Prix "forcément important" pour lui. Il imagine devoir "surveiller l’ensemble du Team Pro Immo Nicolas Roux et, peut-être plus particulièrement Guillaume Bonnet (Team Probikeshop Saint"Etienne Loire)". "Le parcours n’est jamais très dur, mais jamais facile non plus. C’est usant et il y a des passages peu évidents où il faut rester placé", juge le coureur de 20 ans avant d’imaginer un scénario. "Un groupe de 10 coureurs se présentera sûrement avant la dernière difficulté et, ensuite, ce sera chacun pour soit jusqu’à l’arrivée".
Une arrivée située devant le « chaudron » Geoffroy-Guichard, l’antre de l’A.S. St-Etienne, ennemi juré de l’Olympique Lyonnais dont est supporter le 3e des derniers Championnats de France Espoirs. "Ça me motive encore plus ! Idéalement, j’arrive avec quinze minutes d’avance et je peux m’amuser à faire n’importe quoi sur la ligne, sortir un drapeau de Lyon par exemple", plaisante-t-il avant de retrouver son sérieux. "C’est anecdotique mais ça rajoute un peu de charme à la course".