Baptiste Planckaert (Wallonie Bruxelles-Group Protect) a remporté ce samedi la 31e édition du Tour du Finistère (1.1), septième manche de la Coupe de France-PMU, disputée sur 192,9 kilomètres entre Saint-Evarzec et Quimper. Le Belge précède les Français Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) et Alexandre Geniez (FDJ). Retrouvez les réactions recueillis après l’arrivée par DirectVelo.com.

Baptiste Planckaert (Wallonie-Bruxelles-Group Protect)
Vainqueur du Tour du Finistère
« En début de course, je n’étais pas très bien. Mais ça s’est arrangé au fil des kilomètres. C’était un circuit qui me convenait bien. A deux tours de l’arrivée, j’étais confiant et je savais qu’il allait falloir être très fort pour me faire péter. Il ne restait plus que deux bosses à monter et ce n’était pas insurmontable. Il suffisait surtout d’être attentif pour suivre les coups qui pouvaient éventuellement partir. Sur le circuit final, j’avais encore quatre ou cinq équipiers autour de moi. Dans le dernier tour, Tom Dernies et Sébastien Delfosse ont fait un gros boulot jusque dans la descente. Ensuite, Grégory Habeaux a monté la bosse à bloc. Puis pour finir, Olivier Pardini m’a emmené jusque dans le dernier virage. A ce moment-là, je me suis retrouvé un peu coincé en cinquième ou sixième position mais ensuite, j’ai pu passer dans la ligne droite finale.
En plus, c’était une course particulière pour nous puisqu’Antoine (Demoitié) l’avait gagnée il y a deux ans et nous avions à cœur de bien faire pour lui. Je lui dédie donc cette victoire, ainsi qu’à Daan Myngheer.
La Coupe de France devient un objectif pour moi. Je ferai le point après la Roue Tourangelle, puisqu’il y a le Grand Prix de Plumelec et Boucles de l’Aulne pendant le Tour de Belgique. Il faudra donc prendre une décision pour savoir à quelles courses participer.
Pour le moment je fais une superbe saison. Pourtant, au mois de mars je n’avais pas l’impression d’être en bonne forme mais finalement ça tourne très bien. J’espère que cela continuera jusqu’à la fin de l’année ». 

Samuel Dumoulin (AG2R-La Mondiale)
2^e
« C’était un sprint qui n’a pas été emmené. Les équipes Wallonie-Bruxelles et Cofidis se battaient pour prendre la main. Finalement, les équipes n’ont pas pu emmener aussi vite que ça, ce que j’aurais pourtant préféré. Dans le dernier virage, j’ai réussi à me faufiler dans le sillage de Romain Feillu. Il y a eu une ouverture alors j’ai tenté ma chance, mais Baptiste Planckaert était très fort. La course était usante et assez difficile. Cela a mis longtemps à se décanter. Du coup, je pense que cela va peser dans les jambes pour demain ».