Kévin Francillette : « Je n'ai pas baissé les bras »
Kévin Francillette a eu un choc. "Je n'ai pas compris !", lance-t-il. En début de saison, il pensait avoir retrouvé un bon niveau après sa reprise de la compétition l'an dernier aux Antilles, avec notamment une victoire d'étape sur le Tour de Guadeloupe (2.2). "Mais en Métropole, je me suis rendu compte dès les premières courses que je manquais de rythme. Mais je n'ai pas baissé les bras", déclare-t-il à DirectVelo.
Deux mois plus tard, le sociétaire du Team U Nantes Atlantique collectionne trois places dans les 20 premiers aux arrivées d'étape du Tour de Bretagne. "Je me suis préparé spécialement pour le Tour de Bretagne, car c'était un objectif pour moi. Je voulais montrer qu'on pouvait compter sur moi dans une course de très haut niveau. Quand les BMC, Rabobank ou Klein Constantia accélèrent dans les bosses, ça fait mal aux jambes", rappelle le coureur qui a fêté ses 26 ans pendant l'épreuve bretonne. Au départ de la course, il faisait partie des coureurs protégés avec Jules Roueil pour les arrivées groupées. "Willie Smit nous avais prouvé qu'il pouvait répondre présent pour le classement général. Mais il s'est fracturé la clavicule sur la 4e étape", ajoute-t-il.
Ce Tour de Bretagne est arrivé au moment d'un regain de forme chez les coureurs nantais, déjà en vue à Redon-Redon et sur le Tour du Lot-et-Garonne. "Nous voulions nous rassurer sur notre niveau physique et aussi avoir un esprit collectif avec des coureurs protégés et d'autres qui les protègent", affirme l'ancien coureur du Vendée U. "Jusqu'à quelques semaines, nous avions une bonne entente entre coureurs mais nous avions du mal à la retranscrire sur le vélo, en course. Depuis quelques semaines, il y a de l'amélioration et ça se retrouve dans les résultats", ajoute Kévin Francillette.
Le coureur de l'UC Nantes sort de la course 2.2 rassuré sur sa condition. "Physiquement, j'étais là dans les moments difficiles. Je sors en bonne forme pour le Grand Prix de Nogent, dimanche", conclut-il.