Hugo Hofstetter : « Pas là pour enfiler des perles »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Hugo Hofstetter (Cofidis) a choisi de défendre son titre de Champion de France Espoirs ce dimanche à Civaux. L'Alsacien, âgé de 21 ans, explique pourquoi à DirectVelo.

DirectVelo : Pourquoi as-tu choisi de participer au Championnat de France ?
Hugo Hofstetter : Il y a plusieurs raisons. Je devais participer ce week-end à la Classique d'Hambourg mais mon programme a changé. Finalement, j'enchaîne le Limousin et le Poitou-Charentes. J'aurais pu rentrer entre les deux courses mais autant rester sur place, et donc participer à ce Championnat. Je suis toujours Espoir donc c'est intéressant de participer. Il y a plusieurs professionnels au départ. Par ailleurs, j'espère disputer le Championnat du Monde Espoirs. C'est donc intéressant d'être au départ du Championnat national Espoirs.   

« FAIRE UNE COURSE D'ATTENTE »

Surtout que tu es le tenant du titre ?
C'est une autre raison de ma présence ici. J'ai envie de défendre mon titre. Ça va être particulier sur la ligne de départ. Je sais ce que c'est de gagner un titre. Ça m'enlève un poids. Je vais faire une course d'attente car il y a des équipes en supériorité numérique. Je vais attendre le final tout en restant vigilant. En tout cas, je ne serai pas au départ pour enfiler des perles. L'objectif est de gagner. Il y a une sacrée concurrence. Nous aurons une belle course.

Que penses-tu de ta saison ?
Je suis satisfait. Les objectifs demandés par l'équipe ont été atteints. J'ai été présent sur la période des classiques, également à la Classic Loire-Atlantique où je figurais dans l'échappée avec quatre coéquipiers (9e). J'ai par ailleurs terminé Paris-Roubaix. Puis sur une course comme le Tour de Picardie, j'ai participé à la défense du maillot de Nacer Bouhanni. J'ai roulé pendant trois jours.

« SI JE PEUX MARQUER DES POINTS POUR LE MONDIAL... »

Tu commences à cerner les courses qui te plaisent ?
Il y a notamment les Classiques qui ont des pavés. J'ai bien aimé l'Omloop Het Nieuwsblad, Paris-Roubaix (116e) ou encore les Dwars door het Hageland à Aarschot. Puis comme l'an dernier, j'apprécie les courses avec un peu de dénivelé. Au Tour de Wallonie, je me suis bien accroché le dernier jour. J'aime bien les bosses de deux-trois kilomètres.

Et du côté des sprints ?
Je n'ai pas encore pu faire un sprint pour moi ou alors à 100 %. Ça viendra peut-être d'ici la fin de saison. J'aimerai me tester sur un sprint. A chaque fois que j'ai eu ma chance, c'est que j'ai perdu le sprinteur de l'équipe. Comme la consigne était de l'emmener, je ne voulais pas faire le sprint en rat. Ce n'est pas mon genre. J'attends le jour où on me lancera un sprint.

Tu penses donc au Championnat du Monde ?
La course devrait arriver au sprint. Il y aura des bordures, donc ça me correspond bien. J'ai une saison pro dans les jambes, comme Kévin Ledanois (1er) et Anthony Turgis (3e). Je me dis qu'il y a moyen de faire quelque chose. Mon entraîneur Jacques Decrion a parlé avec Pierre-Yves Chatelon sur le Tour de l'Ain. Il sait donc que j'ai envie d'y aller. Je suis vraiment motivé pour disputer le Mondial. Si je peux marquer des points ce dimanche...

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