Championnat de France - Espoirs : Les autres réactions
Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo
Paul Ourselin (Pays de la Loire) a décroché ce dimanche, à Civaux (Vienne), le titre de Champion de France Espoirs. Le podium est complété par Benoît Cosnefroy (Rhône-Alpes) et Corentin Ermenault (Picardie). Paul Ourselin succède à Hugo Hofstetter au palmarès. Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo.
Matthieu Garnier (Bourgogne)
4e
« Je suis déçu, très déçu... J'avais le podium dans les jambes. On s'est trop focalisés sur certains leaders. Quand je vois Cosnefroy sortir, je n'y vais pas. Puis Ermenault attaque une première fois, j'y vais mais ça rentre. Il en remet une et part seul. J'ai laissé faire les autres car un coureur comme Kowalski avait bien filoché... Il ne nous a pas aidé sur la ligne droite du retour. Je l'ai donc laissé faire dans la descente. Aux 500 m, je me suis placé dans les derniers du groupe. Avec le vent de face, il fallait lancer très tard. Ils se sont tous écroulés après avoir lancé de loin. Je fais 4e, c'est la place du con... Je pense que j'avais les jambes pour terminer 3e. J'avais fait la course parfaite. On avait Julien (Souton) devant, ce n'était pas à nous de contrôler la course. Jérémy (Defaye) nous place dans les meilleures conditions à trois tours de l'arrivée. Dans le final, Alexandre (Pacot), Eugène (Richardot) et Sylvain (Montana) étaient costauds. La Bourgogne avait fait la course parfaite. Je ne peux que remercier l'équipe. Je voulais au moins faire le podium pour eux. Encore une fois, je suis vraiment déçu pour l'équipe et pour moi. »
Etienne Fabre (Rhône-Alpes)
5e
« On ne peut pas se satisfaire de la deuxième place. Ça fait deux fois qu’il (Cosnefroy) fait deuxième, il doit être fou. À mon avis, il ne sera plus là l’année prochaine, donc c’était son dernier Championnat de France Espoir. En tout cas il mériterait de passer pro. C’est dommage car on était peut-être les plus forts. Je ne sais pas comment ça s’est passé devant car je rentre de l’arrière. Collectivement, on a hyper bien couru. C’est rageant que l’on n’arrive pas à gagner car on le méritait vraiment, et surtout Benoît. Je suis un peu dégoûté de passer si près. On le rate encore une fois.
Personnellement, je me suis découvert trop tôt, mais c’était mon rôle. On devait garder Benoît pour la toute fin. J’avais pour mission d’attaquer dans le dernier tour, c’est ce que j’ai fait plusieurs fois. Si j’en garde, j’aurais pu faire plus de dégâts. C’est comme ça, c’est la course. On a des consignes qui n’ont pas joué en ma faveur. Je serai là l’année prochaine et j’espère qu’il y aura un maillot.
C’était un pari risqué de la part du Pays de la Loire de mettre autant de coureurs devant dès le début car le circuit était usant. Ourselin fait un sacré numéro. Je ne pensais vraiment pas que c’était propice aux échappées car, dans le peloton, je suis resté 140 bornes sans bouger avec beaucoup de facilité. L’échappé a donc du puiser énormément, ce qui rend sa victoire encore plus forte. »
Robin Meyer (Provence)
7e
« J’étais très bien, comme on dit dans le vélo dans un « jour de grâce ». J’ai fait le con à un moment en partant seul, mais je ne me suis pas livré à fond, heureusement. Dès que j’ai senti que ça ne servait à rien, je me suis relevé. Je n’y ai pas laissé trop de forces. Dans le final, j’ai joué mon va-tout. Dans l’avant dernière bosse, il fallait vraiment s’accrocher. J’ai vu que ça se relevait sur le plat, et qu’il m’en restait un peu. Je suis donc sorti. On a repris le groupe pour la 2e place dans la dernière bosse. Cosnefroy et Ermenault étaient au dessus dans notre groupe. Ça s’est fait à la pédale. Je suis très satisfait de la performance. Marcher à ce niveau là, c’était ce qu’il me manquait. Avec mon entraîneur, on en avait fait un réel objectif. Ça fait du bien d’arriver à être en forme le jour-j. Il n’y avait pas de stratégie dans l’équipe de Provence, pas de leader désigné. On est une belle sélection car on était encore presque tous là à la fin de la course. Il n’y a pas de déception car les trois de devant étaient meilleurs. Ce n’est que du plaisir ! »
Benjamin Thomas (Ile-de-France)
8e
« Ça a été une course d’attente pour la plupart des favoris. Le scénario était idéal avec une grosse échappée qui est partie tôt. On en avait un devant. On s’était dit au briefing que s’il y avait un groupe supérieur à dix coureurs et que l’on en avait un seul devant, il ne devait pas rouler. On devait assumer la poursuite derrière car on avait la pancarte. Dans le final, c’était un peu à celui qui avait les meilleures jambes. L’équipe s’est mise à mon service. Je n’étais pas top dans les bosses. Je me suis accroché lors du dernier tour. Ce qui m’a coûté la course, c’est qu’entre les deux bosses, un groupe est parti avec les favoris. J’y suis allé à contre-temps et j’ai fait 5km tout seul pour rentrer sur eux. Cosnefroy et Ermenault ont attaqué et je n’ai pas pu y aller. On arrive pour la place de quatrième. Je suis tout de même content de mon championnat. J’étais là dans le final. Je tiens à remercier l’équipe qui a fait un boulot exemplaire. On était placés toute la journée, on a respecté les consignes. Il y a un top 10 à l’arrivée. Même si on aurait aimé une médaille, c’est déjà bien et ça concrétise le travail mis en place.
J’ai appris que je faisais le Championnat il y a deux semaines en rentrant fatigué du Tour du Portugal. Je n’ai pas pu le préparer à fond même si j’étais motivé. Il me manquait un peu de giclette dans les bosses. »
Jayson Rousseau (Guadeloupe)
Matthieu Garnier (Bourgogne)
4e
« Je suis déçu, très déçu... J'avais le podium dans les jambes. On s'est trop focalisés sur certains leaders. Quand je vois Cosnefroy sortir, je n'y vais pas. Puis Ermenault attaque une première fois, j'y vais mais ça rentre. Il en remet une et part seul. J'ai laissé faire les autres car un coureur comme Kowalski avait bien filoché... Il ne nous a pas aidé sur la ligne droite du retour. Je l'ai donc laissé faire dans la descente. Aux 500 m, je me suis placé dans les derniers du groupe. Avec le vent de face, il fallait lancer très tard. Ils se sont tous écroulés après avoir lancé de loin. Je fais 4e, c'est la place du con... Je pense que j'avais les jambes pour terminer 3e. J'avais fait la course parfaite. On avait Julien (Souton) devant, ce n'était pas à nous de contrôler la course. Jérémy (Defaye) nous place dans les meilleures conditions à trois tours de l'arrivée. Dans le final, Alexandre (Pacot), Eugène (Richardot) et Sylvain (Montana) étaient costauds. La Bourgogne avait fait la course parfaite. Je ne peux que remercier l'équipe. Je voulais au moins faire le podium pour eux. Encore une fois, je suis vraiment déçu pour l'équipe et pour moi. »
Etienne Fabre (Rhône-Alpes)
5e
« On ne peut pas se satisfaire de la deuxième place. Ça fait deux fois qu’il (Cosnefroy) fait deuxième, il doit être fou. À mon avis, il ne sera plus là l’année prochaine, donc c’était son dernier Championnat de France Espoir. En tout cas il mériterait de passer pro. C’est dommage car on était peut-être les plus forts. Je ne sais pas comment ça s’est passé devant car je rentre de l’arrière. Collectivement, on a hyper bien couru. C’est rageant que l’on n’arrive pas à gagner car on le méritait vraiment, et surtout Benoît. Je suis un peu dégoûté de passer si près. On le rate encore une fois.
Personnellement, je me suis découvert trop tôt, mais c’était mon rôle. On devait garder Benoît pour la toute fin. J’avais pour mission d’attaquer dans le dernier tour, c’est ce que j’ai fait plusieurs fois. Si j’en garde, j’aurais pu faire plus de dégâts. C’est comme ça, c’est la course. On a des consignes qui n’ont pas joué en ma faveur. Je serai là l’année prochaine et j’espère qu’il y aura un maillot.
C’était un pari risqué de la part du Pays de la Loire de mettre autant de coureurs devant dès le début car le circuit était usant. Ourselin fait un sacré numéro. Je ne pensais vraiment pas que c’était propice aux échappées car, dans le peloton, je suis resté 140 bornes sans bouger avec beaucoup de facilité. L’échappé a donc du puiser énormément, ce qui rend sa victoire encore plus forte. »
Robin Meyer (Provence)
7e
« J’étais très bien, comme on dit dans le vélo dans un « jour de grâce ». J’ai fait le con à un moment en partant seul, mais je ne me suis pas livré à fond, heureusement. Dès que j’ai senti que ça ne servait à rien, je me suis relevé. Je n’y ai pas laissé trop de forces. Dans le final, j’ai joué mon va-tout. Dans l’avant dernière bosse, il fallait vraiment s’accrocher. J’ai vu que ça se relevait sur le plat, et qu’il m’en restait un peu. Je suis donc sorti. On a repris le groupe pour la 2e place dans la dernière bosse. Cosnefroy et Ermenault étaient au dessus dans notre groupe. Ça s’est fait à la pédale. Je suis très satisfait de la performance. Marcher à ce niveau là, c’était ce qu’il me manquait. Avec mon entraîneur, on en avait fait un réel objectif. Ça fait du bien d’arriver à être en forme le jour-j. Il n’y avait pas de stratégie dans l’équipe de Provence, pas de leader désigné. On est une belle sélection car on était encore presque tous là à la fin de la course. Il n’y a pas de déception car les trois de devant étaient meilleurs. Ce n’est que du plaisir ! »
Benjamin Thomas (Ile-de-France)
8e
« Ça a été une course d’attente pour la plupart des favoris. Le scénario était idéal avec une grosse échappée qui est partie tôt. On en avait un devant. On s’était dit au briefing que s’il y avait un groupe supérieur à dix coureurs et que l’on en avait un seul devant, il ne devait pas rouler. On devait assumer la poursuite derrière car on avait la pancarte. Dans le final, c’était un peu à celui qui avait les meilleures jambes. L’équipe s’est mise à mon service. Je n’étais pas top dans les bosses. Je me suis accroché lors du dernier tour. Ce qui m’a coûté la course, c’est qu’entre les deux bosses, un groupe est parti avec les favoris. J’y suis allé à contre-temps et j’ai fait 5km tout seul pour rentrer sur eux. Cosnefroy et Ermenault ont attaqué et je n’ai pas pu y aller. On arrive pour la place de quatrième. Je suis tout de même content de mon championnat. J’étais là dans le final. Je tiens à remercier l’équipe qui a fait un boulot exemplaire. On était placés toute la journée, on a respecté les consignes. Il y a un top 10 à l’arrivée. Même si on aurait aimé une médaille, c’est déjà bien et ça concrétise le travail mis en place.
J’ai appris que je faisais le Championnat il y a deux semaines en rentrant fatigué du Tour du Portugal. Je n’ai pas pu le préparer à fond même si j’étais motivé. Il me manquait un peu de giclette dans les bosses. »
Jayson Rousseau (Guadeloupe)
11e
« C'était un beau Championnat de France, disputé sur un circuit difficile mais pas non plus trop sélectif. L'organisateur a bien fait de mettre 180 kilomètres car ça aurait été complètement différent avec une distance plus courte. Dans le dernier tour, on voyait des mecs s'écarter. C'est dommage car à la fin, ça ne sort pas dans la bosse mais sur du plat. J'avais les jambes pour aller devant. Paul Ourselin est parti d'entrée. J'ai vu l'échappée sortir mais j'ai hésité. J'ai peut-être eu peur de la distance. Je n'avais pas couru depuis le Tour de la Guadeloupe, soit deux semaines. J'avais donc peur de serrer le moteur après 150 kilomètres. Je ne suis pas déçu de mon Championnat. J'ai su répondre présent. C'est intéressant pour la fin de saison. »
Paul Sauvage (Rhône-Alpes)
« C'était un beau Championnat de France, disputé sur un circuit difficile mais pas non plus trop sélectif. L'organisateur a bien fait de mettre 180 kilomètres car ça aurait été complètement différent avec une distance plus courte. Dans le dernier tour, on voyait des mecs s'écarter. C'est dommage car à la fin, ça ne sort pas dans la bosse mais sur du plat. J'avais les jambes pour aller devant. Paul Ourselin est parti d'entrée. J'ai vu l'échappée sortir mais j'ai hésité. J'ai peut-être eu peur de la distance. Je n'avais pas couru depuis le Tour de la Guadeloupe, soit deux semaines. J'avais donc peur de serrer le moteur après 150 kilomètres. Je ne suis pas déçu de mon Championnat. J'ai su répondre présent. C'est intéressant pour la fin de saison. »
Paul Sauvage (Rhône-Alpes)
22e
« On ne peut pas être déçu d’une deuxième place. Je pense que Benoît le sera tout de même car c’est un gagneur et qu’on avait un bel effectif. On n’a pas pris la course à l’envers. Le Pays de la Loire en avait mis trois devant, c’était mieux que nous. On a fait confiance à Lucas (Papillon) car il est très bon à l’usure. Puis on a mis un coup de vis sur le final. J’avais demandé à ne pas être protégé en fin de course. Après avoir vu la course des Juniors et le Challenge d’Or, je trouvais que c’était dur de boucher des écarts sur les échappées. Je m’étais dit que s’il y avait une dizaine de mecs devant, je voulais y être. Une fois que j’ai raté la bonne, j’ai essayé d’anticiper mais c’était trop tôt. Ce sont des forces qui manquent pour basculer. Quand Cosnefroy rentre sur Ourselin, je suis 50m derrière. Giesbert et Sellier s’étaient garés. Physiquement, on était au même niveau que le Pays de la Loire, mais ils nous ont battu tactiquement. On ne peut rien dire même si c’est dommage. »
Julien Souton (Bourgogne)
43e et échappé toute la course
« La course s’est déroulée comme on le voulait au début. Je devais prendre les coups durant les deux premiers tours. J’ai fait l’effort dans la deuxième bosse. On a ensuite géré la course en prenant de l’avance. Dans chaque bosse, ça explosait à l’arrière du groupe. À la fin, les gars du Pays de la Loire ont accéléré dans la bosse. Ils ont fait exploser tout le monde et on s’est retrouvé à cinq. On s’est assez bien entendu tout le long pour essayer d’aller au bout. On se fait rejoindre au dernier tour. Je ne pouvais plus suivre à la fin. J’ai fait l’effort pour Matthieu Garnier (qui termine 4e, NDLR). On a fait le maximum. L’an prochain, j’aurai un peu plus d’expérience, j’espère que ça ira mieux.
Au chrono, j’étais déçu car je fais une petite erreur dans le parcours en sortant un peu large dans un virage. Je vais viser le podium en 2017. »
Marlon Gaillard (Pays de la Loire)
47e et échappé toute la course
« Nous avions prévu de mettre un coureur pour cinq échappés. Ce que nous avons réussi à faire car nous étions trois dans le groupe de douze. Nous avons bien collaboré même si les coureurs d'Ile-de-France (Bleier) et de Normandie (Watrelot) ont arrêté de collaborer. Ce que je comprends. Nous avons pris la course à notre compte. Tout s'est bien déroulé. On est ressortis à cinq (avec Ourselin, Lecroq, Papillon et Souton). Paul a réussi à repartir dans le final. Il était vraiment costaud. Tout le mérite est pour lui. Nous sortons tous les deux du Tour du Limousin. Je pense que c'était la préparation idéale. Ça nous a permis de prendre de la caisse. Nous avons pu récupérer hier (samedi). C'était l’enchaînement parfait, la preuve ! »
Fabien Grellier (Pays de la Loire)
Abandon
« J’ai cassé ma chaine. C’est dommage d’abandonner sur un ennui mécanique. La voiture Shimano est passée au début en me disant que celle du Pays de la Loire allait me dépanner. En réalité, elle était devant moi. Ils m’ont donné un vélo beaucoup trop grand. J’ai fait la moitié du circuit avec avant de reprendre mon mulet mais j’étais très loin. Dès le début, on avait la carte de Paul (Ourselin), Marlon (Gaillard) et Florian (Maitre) devant. On contrôlait en allant chercher tous les coups et en leur faisant confiance à fond. Ça a marché avec ce titre de Champion de France. Je pense que c’est le premier maillot tricolore en Espoir pour le Vendée U. Je suis très heureux pour le comité. On venait vraiment pour la gagne, et on repart avec. C’est la cerise pour le gâteau ! »
« On ne peut pas être déçu d’une deuxième place. Je pense que Benoît le sera tout de même car c’est un gagneur et qu’on avait un bel effectif. On n’a pas pris la course à l’envers. Le Pays de la Loire en avait mis trois devant, c’était mieux que nous. On a fait confiance à Lucas (Papillon) car il est très bon à l’usure. Puis on a mis un coup de vis sur le final. J’avais demandé à ne pas être protégé en fin de course. Après avoir vu la course des Juniors et le Challenge d’Or, je trouvais que c’était dur de boucher des écarts sur les échappées. Je m’étais dit que s’il y avait une dizaine de mecs devant, je voulais y être. Une fois que j’ai raté la bonne, j’ai essayé d’anticiper mais c’était trop tôt. Ce sont des forces qui manquent pour basculer. Quand Cosnefroy rentre sur Ourselin, je suis 50m derrière. Giesbert et Sellier s’étaient garés. Physiquement, on était au même niveau que le Pays de la Loire, mais ils nous ont battu tactiquement. On ne peut rien dire même si c’est dommage. »
Julien Souton (Bourgogne)
43e et échappé toute la course
« La course s’est déroulée comme on le voulait au début. Je devais prendre les coups durant les deux premiers tours. J’ai fait l’effort dans la deuxième bosse. On a ensuite géré la course en prenant de l’avance. Dans chaque bosse, ça explosait à l’arrière du groupe. À la fin, les gars du Pays de la Loire ont accéléré dans la bosse. Ils ont fait exploser tout le monde et on s’est retrouvé à cinq. On s’est assez bien entendu tout le long pour essayer d’aller au bout. On se fait rejoindre au dernier tour. Je ne pouvais plus suivre à la fin. J’ai fait l’effort pour Matthieu Garnier (qui termine 4e, NDLR). On a fait le maximum. L’an prochain, j’aurai un peu plus d’expérience, j’espère que ça ira mieux.
Au chrono, j’étais déçu car je fais une petite erreur dans le parcours en sortant un peu large dans un virage. Je vais viser le podium en 2017. »
Marlon Gaillard (Pays de la Loire)
47e et échappé toute la course
« Nous avions prévu de mettre un coureur pour cinq échappés. Ce que nous avons réussi à faire car nous étions trois dans le groupe de douze. Nous avons bien collaboré même si les coureurs d'Ile-de-France (Bleier) et de Normandie (Watrelot) ont arrêté de collaborer. Ce que je comprends. Nous avons pris la course à notre compte. Tout s'est bien déroulé. On est ressortis à cinq (avec Ourselin, Lecroq, Papillon et Souton). Paul a réussi à repartir dans le final. Il était vraiment costaud. Tout le mérite est pour lui. Nous sortons tous les deux du Tour du Limousin. Je pense que c'était la préparation idéale. Ça nous a permis de prendre de la caisse. Nous avons pu récupérer hier (samedi). C'était l’enchaînement parfait, la preuve ! »
Fabien Grellier (Pays de la Loire)
Abandon
« J’ai cassé ma chaine. C’est dommage d’abandonner sur un ennui mécanique. La voiture Shimano est passée au début en me disant que celle du Pays de la Loire allait me dépanner. En réalité, elle était devant moi. Ils m’ont donné un vélo beaucoup trop grand. J’ai fait la moitié du circuit avec avant de reprendre mon mulet mais j’étais très loin. Dès le début, on avait la carte de Paul (Ourselin), Marlon (Gaillard) et Florian (Maitre) devant. On contrôlait en allant chercher tous les coups et en leur faisant confiance à fond. Ça a marché avec ce titre de Champion de France. Je pense que c’est le premier maillot tricolore en Espoir pour le Vendée U. Je suis très heureux pour le comité. On venait vraiment pour la gagne, et on repart avec. C’est la cerise pour le gâteau ! »
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