Cinq dixièmes entre le vainqueur du Chrono des Nations, Louis Louvet (SCO Dijon) et son dauphin, Maxime Roger. Un écart infime sur les 38,6 kilomètres du parcours. "Je suis déçu car ça se joue à rien. Une demi-seconde c’est une relance avec le mauvais braquet, un virage pris trop prudemment… Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même car je n’y croyais pas assez", déclare Maxime Roger à DirectVelo.

« JE NE VAIS PAS REFAIRE LA COURSE »

"J’avais un peu débranché depuis le Trophée des Champions même si je m'étais entretenu. Je ne me pensais pas capable de jouer la gagne. Du coup je suis parti un peu en dedans pour ne pas m’écraser et je n'ai pas eu de temps intermédiaire, explique-t-il. Enfin… je ne vais pas refaire la course".

Ce Chrono des Nations vient clore une saison terminée sur le gros plateau par le coureur du Team Pro Immo-Nicolas Roux, vainqueur du Grand Prix de Blangy (Coupe de France DN1). "Depuis le Championnat de France j’ai surfé sur la forme. J’ai pris confiance au fil de la saison sur les courses en ligne. Même si j’ai eu des résultats en chrono, je ne veux pas le travailler au détriment du reste", indique-t-il.

« JOUER LES PREMIERS ROLES SUR LES COURSES A ETAPES »

Avant Blangy, c’est sur les chronos que Maxime Roger a brillé -2e place sur le chrono de la Boucle de l’Artois (derrière Yoann Paillot) ou du Championnat d’Auvergne (battu par Sébastien Fournet-Fayard). "J’espère que le chrono m’aidera à jouer les premiers rôles sur les courses à étapes. Je m’entraine spécialement une fois par semaine pour rester habitué à la position et travailler l’effort".

« LES PROS ? CA DEVIENT PLUS CONCRET »

Après deux saisons dans l’équipe auvergnate, l’ancien vététiste intégrera le Chambéry CF la saison prochaine. "J’ai hâte d’y être. Je connais tous les coureurs mais je n’emménagerai que dans une semaine. Je me suis rendu compte en début de saison que c’était compliqué de mener études et vélo en même temps. Je ferai ma licence avec des horaires plus souples", annonce-t-il.

Et puis, il y a surtout la perspective d’un passage chez les professionnels. "Je n’y songeais pas jusqu’à maintenant mais en portant le même maillot que les pros, ça devient forcément plus concret. J’ai encore besoin de franchir un palier mais j’ai pris de la confiance pour la saison prochaine", prévient-il.